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2026 |
2027 |
2028 |
2029 |
2030 |
Une des ambitions de notre association est le
partage de nos passions avec le plus grand
nombre. Nos activités nous amènent souvent en
des lieux difficiles d’accès pour le commun des
mortels. Les récits ci-dessous permettent
modestement ce partage, avec l’espoir de faire
vivre, par quelques lignes et quelques photos, les
sensations parfois intenses que procurent nos
activités.
Ces
comptes rendus
ne représentent pas l’exhaustivité de nos
aventures (certains étant un peu réticents à
s'épancher sur un clavier ;-), ils permettent
néanmoins de donner un aperçu de nos
pérégrinations souterraines et canyonistiques,
et pourquoi pas de faire rêver.
Bonnes lectures, et si l’envie prend le dessus
sur la simple curiosité, rendez-vous au local un
jeudi soir … |
Les comptes rendus sont agrémentés de quelques
photos, si vous souhaitez que certaines ne
soient pas diffusées, n'hésitez pas à nous
écrire sur
contact@itopipinnuti.fr |
Sommaire
Dimanche 2 janvier 2022
Spéléo, visite, entomo, brochage -
Gouffre I Luminelli, Trou du Bulbe - Morosaglia
Mercredi 5 janvier 2022
Spéléo-VTT, prospection - Monte di
Tuda, Oletta
Samedi 8 janvier 2022
Spéléo, visite, équipement - Aven de
l'Avaloir, Barbaggio
Samedi 15 janvier 2022
Canyon - Ruisseau de Torbia,
Antisanti
Samedi 22 janvier 2022
Spéléo - équipement falaise, visite cavité -
Falaise de Monte di Tuda, grotte du
Calvaire - Oletta
Samedi 29 janvier 2022
Spéléo, première - Faille de Punta Vessa, Aghione
Dimanche 20 février 2022
Spéléo, visites cavités - Trous du Bulbe et de Cassiopée,
Morosaglia
Samedi 26 février 2022
Spéléo, visites cavités - Trous de Cassiopée et du Bulbe, Morosaglia
Dimanche 6 mars 2022
Spéléo, visite cavité, prospection, première -
Grotte A Teppa di u Lupinu,
Faille du Berger, Santo Pietro di Tenda
Dimanche 27 mars 2022
Spéléo, déséquipement - Grotte des Monoxyles, Lano
Dimanche 3 avril 2022
TUC,
Travaux d'Utilité Collective ; Assemblée Générale
LISC - Local de Montesoro, Bastia
Samedi 9 avril 2022
Spéléo - aménagement, démaquisage, brochage,
prospection - Cast 5, Oletta
Dimanche 17 avril 2022
Spéléo, visite, entomo - Grottes A Leccia Torta,
du Pressoir, A Sapara - Castiglione
Samedi 30 avril 2022
Canyon, préparation
JNsC - Pont de Briacale, Ruisseau de Furnelli
- Sorio
Dimanche 8 mai 2022
Canyon, descente -
Viula, Olcani
Dimanche 15 mai 2022
Canyon, JNsC, ruisseau de Fiumi Raghjuti - Sorio
Spéléo, visite et comptage chiro, grotte I Topi Pinnuti, Sorio
Dimanche 22 mai 2022
Canyon, descente -
Purcaraccia, Quenza
Samedi 4 juin 2022
Canyon, descente - Viula, Olcani
Samedi 11 juin 2022
Canyon interclubs, formation -
Falaise de Tozza, Patrimonio
Dimanche 12 juin 2022
Canyon interclubs, formation -
Ruisseau de Cippetto / Le Golo, Volpajola
Samedi 18 juin 2022
Divers, Journées Européennes de l'Archéologie -
Musée de site archéologique de
Mariana, Lucciana
Samedi 18 juin 2022
Canyon, descente - Le Macini, San-Gavino-di-Fiumorbo
Dimanche 26 juin 2022
Canyon, initiation - Purcaraccia, Quenza
Dimanche 3 juillet 2022
Canyon, initiation -
La Vacca, Quenza
Dimanche 10 juillet 2022
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Dimanche 17 juillet 2022
Canyon, initiation - La Richiusa, Bocognano
Samedi 23 juillet 2022
Canyon interclubs, descente - Le Bucatoghju, San
Nicolao
Dimanche 24 juillet 2022
Canyon, descente - La Ruda, Corscia
Dimanche 31 juillet 2022
Canyon, descente -
La Bravona, Pianello
Vendredi 5 au lundi 8 aout 2022
Spéléo et travaux - Buga di a Cutina et
casetta, Ghisoni
|
Dimanche 2 janvier
2022
Spéléo, visite, entomo, brochage
Gouffre I Luminelli, Trou du Bulbe - Morosaglia
Participants
-
ITP : Michèle Cl.,
Wanda C, Michaël D., Henri-Pierre F.,
Jean-Claude L., Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 6h00
Photos
Première sortie de
l'année, nous nous retrouvons au Carré d'As à Ponte
Leccia. Pas d'embrassades pour souhaiter les vœux.
Après un petit café nous nous remettons en route
pour aller vers la cavité.
Une belle montée nous
attend, environ 150 m de dénivelé pour 40 minutes de
marche sous un ciel chargé. La végétation n'a pas
trop augmenté depuis la dernière visite, nous
arrivons à nous frayer un chemin. Il faut suivre les
marques jaunes. Nous passons au pied de la fameuse
pierre bleue, nous voilà à l'entrée de la cavité.
Nous découvrons qu'elle est même mentionnée sur la
carte Iphigénie. Il bruine légèrement mais nous
réussissons à allumer un feu sans utiliser de
produit dopant.
Franck descend en
premier, Micca et Jean-Claude le rejoignent. Ils
seront vite doublés par le reste de l'équipe car ils
vont brocher la cavité. Les spits de cette cavité
se dégradent relativement rapidement et plutôt que
d'en planter des nouveaux, qui ne dureront qu'une
dizaine d'années, l'option brochage inox a été
privilégiée, sachant qu'en plus les emplacements
disponibles se font plus rares. Le brochage de la
cavité a débuté en janvier 2016 par le plan incliné
qui suit l'entrée, la vire et le 1er puits. En mars
2019 deux nouvelles broches ont été posées pour le
début de la main courante menant au 2ème puits.
Cette fois-ci, c'est au tour de la vire
menant au 2ème puits avec 4 nouvelles broches, ainsi
que le plan incliné et le 3ème puits d'être rééquipés. C'est
ainsi que 9 broches seront posées par Jean-Claude
assisté de Micca. Dans la journée, la boite neuve
d'ampoules sera quasiment vidée, il n'en restera
plus qu'une seule.
La cavité est maintenant entièrement brochée, du
moins sur sa partie initiation. Les compléments
d'équipement se feront éventuellement
en amarrages forés.
Une plaquette vrillée au
numéro 73 refait son apparition, elle a dû être
oubliée lors de la dernière visite. Tout le monde
remonte, Micca déséquipe. La dernière main courante
sera déséquipée par Jean-Claude qui est plus
expérimenté pour ça. Nous revoilà à la surface, nous
partageons un bon repas et le président
devient roi pour la journée.
Comme d'habitude, descente à la
nuit tombante vers les véhicules.
Micca/JCL
Poursuite de l’inventaire entomologique des cavités
corses pour Wanda et HP.
Petar Beron avait écrit en 1970 : « les 33 grottes
corses plus ou moins étudiées donnent une idée assez
exacte de la faune cavernicole corse et les
recherches futures ne sauraient être de nature à
beaucoup changer cette idée et plus spécialement les
troglobies ». En 2 ans nous avons déjà découvert
8 nouvelles espèces. I Luminelli n’est mentionnée ni
dans le Rémy ni dans le Béron, donc l’inventaire en
est nécessaire. On recherche en particulier
l’araignée Troglohyphantes Cyrnaeus, endémique de la
Corse et pour l’instant retrouvée uniquement à
Butrone. L’altitude de 847 mètres est compatible
avec son biotope ; la cavité est très riche en
draperies et l’on sait que Troglohyphantes aime à
tisser des toiles horizontales dans leurs creux. On
recherche aussi isopodes, myriapodes et araignées.
L’équipement assez long de la grotte du fait de
l’obturation de presque tous les spits laisse des
temps d’attente dont nous profitons. Au bas de la
cheminée du départ on ramasse quelques isopodes, on
laisse tranquille un myriapode juvénile. En haut du
Tobogan un tas de bouteilles vides témoigne de la
pose de pièges antérieure qui n’est mentionnée dans
aucun compte rendu des Topi. Les couloirs de la
cavité et le fond, salle de la glace au café et fond
sont abiotiques ; aucune chauve-souris visible
malgré la présence de guano.
Abandonnant les autres, HP remonte lentement le P12
et le P9. Pas de Troglohyphantes, 3 araignées à
identifier, une tique à carapace claire et bordure
noire, une grosse méta, quelques dolichopodes. Bilan
assez maigre donc mais la saison ne s’y prête pas.
Il faudra revenir au printemps et explorer les
autres cavités du complexe de Querceta Tonda.
PHP
Première fois que Franck équipait cette cavité. La
première partie (P9) est brochée et ne pose pas de
problème. Nous équipons la petite vire qui est un
peu technique car le déplacement se fait en
opposition et la broche intermédiaire est cachée.
Le reste de l’équipement est spité, c’est la galère
car la plupart des spits sont oxydés ou
partiellement bouchés : le temps d’attente entre
chaque agrès augmente. Après le P12 Franck installe
une longue main courante jusqu’à la tête de puits
qui est spectaculaire à équiper car au-dessus du
puits. Le réglage du nœud est fait pile poil pour
éviter les frottements. Arrivé dans la salle de la
glace à café on s’aperçoit tout de même que la
déviation pourrait être utile lors de la remontée.
Elle sera donc installée. Franck est alors rejoint
par Jean-Yves puis Michèle. Ces derniers sont
descendus en désescalade de l’autre côté de la glace
à café.
Un dernier P8 et un ressaut de trois mètres et nous
nous retrouvons à -60 mètres. Puis Franck partira en
solo, exploré la salle de la glace à café, le
ressaut de 3 m et jusqu’à la tête de puits du 20 m
et remontera en escalade jusqu’au P12.
À la sortie le feu est activé et alimenté par HP et
Wanda puis Jean-Yves. Michèle et Franck vont
jusqu’au trou du bulbe. Michèle ne visitera pas la
totalité de la cavité. La visite fera l’objet d’une
prochaine journée de spéléo. Nous commençons les
grillades en attendant le retour de l’équipe de
brocheurs.
FZ
|
Mercredi 5 janvier
2022
Spéléo-VTT, prospection
Monte di Tuda, Oletta
Participants
Tracé
Nouvelle sortie VTT avec
une arrière-pensée spéléo. Il s’agit cette fois de
faire une reconnaissance prospective du Monte di
Tuda, sommet caractéristique des environs d’Oletta.
Il a été en partie rongée par une carrière de
calcaire et une cavité y est déjà recensée en
contrebas de la piste menant au sommet, la grotte du
Calvaire. Une visite de cette cavité imposera de
s’armer de ce qu’il faut pour franchir la barrière
végétale. Une petite prospection du sommet dans
les années 2000 n'avait rien donné, mais un nouveau
regard peut donner des idées.
Montée très raide
imposant de mettre pieds à terre sur les sections
caillouteuses. Deux pylônes de télécommunication
profitent de la vue dégagée, une croix est également
posée au sommet, c'est le terminus du Calvaire.
Petite prospection de la zone sommitale, du beau
calcaire bleu et homogène, du Sinémurien
d'après Info Terre. C'est certes du Jurassique
inférieur, mais il présente une belle
apparence. Il faudrait envisager d’y revenir pour
une prospection plus sérieuse. Il est même
envisageable d'y faire une journée de
perfectionnement aux techniques d'équipement
falaise, la hauteur au niveau du front de taille de
la carrière est estimée à une cinquantaine se mètres
...
Redescente vers Oletta
par le nord en empruntant un chemin également
bien raide. Là aussi du calcaire est traversé …
Retour au stade, point
de départ de cette virée spéléo-vététesque. En face
du parking quelques agents
municipaux terminent leur vacation. Petite
discussion, le chef connait la grotte du Calvaire et
il a également entendu parler d’un gouffre où les
cailloux tombent, tombent … Il se situerait vers le
col Saint Antoine près d’une source. Le
rapprochement avec les trous de San Reginu est
évident mais il serait connu sous le nom de « U Missoghju* » ! Ceci clorait l’hypothétique projet
de recherche de cette cavité s'il s'avère qu'un seul
Missoghju existe ...
JCL
* missoghju : escarpement
Inzecca in un’erpale, in una calanca, in una
zenna duv’ellu s’entre senza pudè più sorte: caccià
capre di i missoghji cù fune è canapi.
Référence :
https://adecec.net/infcor/
Proposition de traduction : entaille dans une
falaise, dans une calanque, dans un crête où on
entre sans plus pouvoir sortir : sortir une chèvre
d'une faille avec une corde de chanvre.
|
Samedi 8 janvier
2022
Spéléo, visite, équipement
Aven de l'Avaloir, Barbaggio
Participants
-
ITP : Amal D.,
Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Marie
Pierre R., Franck Z.
TPST : 4h30
Photos
Et si on se faisait peur en ce début d'année 2022 !
L'aven de l'Avaloir est mis au programme du weekend.
Si la première partie de la cavité est raisonnable,
un puits d'une dizaine de mètres aboutissant dans
une salle de belle dimension, la suite demande un
peu plus d'engagement. Une galerie mène au fameux
boyau de la Râpe à Bois qui précède un petit puits à
l'équipement délicat.
Pour l'historique de cette cavité se reporter au
compte-rendu du
Vendredi 9 mars 2018.
La dernière fois que le boyau a été franchi remonte
au 19 janvier 2008, une paille. Faut dire que son
franchissement a de quoi refroidir. Et s'il n'y
avait que ça, il faut ensuite sortir du boyau en
restant à l'horizontal et en opposition au-dessus du
vide jusqu'à ce qu'un redressement à la verticale
soit possible. Il ne reste plus alors qu'à équiper
le puits et descendre. Pas étonnant que ce soit
toujours le même à avoir équiper le boyau et le
puits qui suit :-)
Première surprise de la journée, il fait un froid de
canard là-haut, renforcé par une bonne bise d'ouest.
Nous nous garons au niveau de l'épingle qui suit le
stand de tir. D'ailleurs, les tireurs sont là et ils
ne tardent pas à tirer des coups, ça fait peur !
Deuxième surprise, le trou est bouché. Enfin, pas
entièrement bouché mais une grille remplace les
petits murets de protection. Mais celui qui a fait ça,
apparemment un Léon, a eu la lumineuse idée de poser
une grille pivotante. Il faut toutefois aller
chercher un pied de biche dans le Def pour pouvoir
décoincer les gonds. Peu enclin à refermer la grille
derrière nous, et sur la corde, Franck met sa
voiture en protection avant le trou. Pendant ce
temps JC équipe la cavité. Premier puits sans souci
et regroupement dans l'alcôve des mouches. Reste
maintenant à franchir ce fameux boyau qui génère
tant de haine. Il a quand même été bien malmené ce
boyau, sur les cinq mètres de longueur à l'origine,
il ne reste plus qu'un mètre à mériter vraiment le
nom de boyau. Passage et redressement acrobatique,
il ne reste plus qu'à équiper le puits en
mono-point.
La C13 prise par précaution à la place d'une C10
suffit à peine pour arriver en bas du puits. Éric
puis Amal retrouvent ainsi JC en bas du puits.
Derrière ça suit, presque. MP se retrouve bloquée au
bout du boyau, le torse est passé mais le bassin
coince. Quelques longues dizaines de minutes plus
tard, elle arrive à faire marche arrière avec l'aide
de Franck et HP qui ont réussi à accrocher une corde
à son baudrier et à l'aider à reculer.
Cet épisode quelque peu angoissant aura calmé les
ardeurs de Franck et HP qui préfèrent en rester là.
Le trio vainqueur visite la salle concrétionnée
ainsi que le siphon de sable où le seau laissé lors
des tentatives de désob est presque entièrement
recouvert de sable et de graviers. Il est bien sûr
envisagé d'y revenir pour continuer le dégagement de
ce passage prometteur, on voit derrière que ça
continue ... Il est également question de tenter
l'escalade qui permettrait d'atteindre la suite du
boyau de l'autre côté de la salle. Il faudra pour
cela prendre des pitons, la prochaine fois ...
Des traces de sédiments sur les parois laissent à
penser que les mises en charge du réseau doivent
être impressionnantes ...
Retour en surface sans problème. JC déséquipe le
puits infernal mais ajoute un spit à sa tête (depuis
le temps ...). Il faut modifier la topo et prévoir
une C15. Franck déséquipe le puits d'entrée,
fermeture de la grille.
Le projet de faire les grillades dans le maquis est
abandonné, il fait frisquet et le bois n'est pas
très abondant aux alentours. C'est donc au local que
se feront les grillades. Grillades est le bon mot
puisque le barbecue de foire est installé dans la
baignoire (qui a bien pu avoir cette idée farfelue
:-). Il faudra tout de même l'aide du décapeur
thermique pour allumer le charbon de bois. Et la
fumée ? Il y a bien l'extracteur d'air juste
au-dessus, mais il s'est avéré très insuffisant et
malgré l'ouverture du vasistas et la mise en marche
des ventilateurs, le local se retrouve de plus en
plus enfumé, et les topi aussi ... Bonne rigolade
quand même en savourant ces grillades originales
:-))
Entomo : opilion et métas dans la 1ère salle et dans
le Colimaçon : myriapode, collemboles,
et ce qui ressemble à un Staphylin des grottes,
mais sa taille (25 mm) laisse à penser que c'est
plutôt un staphylin épigé tombé dans la cavité par
une anfractuosité. Pas de chauve-souris.
JCL
|
Samedi 15 janvier
2022
Canyon interclubs
Ruisseau de Torbia, Antisanti
Participants
-
ITP : Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
-
Corse Canyon :
Alexandre C., Jean-Marcel V.
TPEC : 3h00
Corde : 40 m
Photos
Reportée depuis plusieurs weekends et sollicitée par
Micca, nous avons finalement programmé cette sortie
prometteuse : découvertes d'un nouveau canyon et
d'une nouvelle faille.
Le ciel est dégagé mais une température très fraîche
aura raison du nombre de Topi présents au lieu de
rendez-vous situé au PN4. Seuls JCL et Franck
quittent les lieux vers 8h30 et se dirigent vers
Alistro/Canale Di Verde afin de rejoindre le trio
Micca, Alex et Jean-Marcel. La pause-café permet de
présenter la journée et de prendre quelques forces
afin d'affronter le froid hivernal et l'eau glaciale
du canyon.
Nous quittons la boulangerie en direction d'Aleria
puis la T50 qui mène à Corte. Au bout de quelques
kilomètres nous stationnons le véhicule au bord de
la route sur un petit parking qui surplombe le
Tavignano. Alex nous montre la sortie du canyon
située en rive droite du Tavignano. La gerbe d'eau
nous donne une indication sur le débit du ruisseau
et laisse présager un saut. Nous transvasons les
kits afin de réaliser une navette vers le départ du
canyon situé avant le village d'Antisanti. Petite
déconvenue, Micca a oublié ses chaussures canyon.
Nous attendrons Carine qui a fait la liaison et nous
pouvons reprendre notre périple. Les 34 kilomètres
de navette semblent interminables jusqu'à une
épingle, point de départ du canyon sur un petit
chemin forestier. Le chemin est bien tracé, nous
passons devant un des affluents sec du ruisseau dans
lequel repose la carcasse d'un vieux poids lourds.
Il faudra tenter de descendre par là pour rejoindre
le ruisseau lors de notre prochaine visite.
Nous continuons le chemin qui se rétrécit alors et
devient légèrement maquisant. Le sécateur de JC est
en action sur quelques mètres, puis le chemin sera
dégagé jusqu'à un petit ruisseau, un autre affluent
du ruisseau de Torbia.
Le faible débit permet d'éviter les vasques et les
marches en bloc. Cette première partie ne présente
pas trop d'intérêt. Nous arrivons enfin à la
jonction des affluents point de départ de la
deuxième partie de ce canyon. Nous regrettons un peu
de ne pas avoir pris le premier affluent car ce
dernier se termine par un enchainement de deux
belles cascades. Le canyon est sauvage, verdoyant et
se situe en sous-bois. Un petit arrêt permet de
s'équiper convenablement avec le haut de combi. La
suite est une suite de vasques, petits biefs,
toboggans et quelques sauts. De nombreux passages
encaissés et concrétionnés sont magnifiques, nous ne
profitons pas de ces paysages car l'eau gelée nous
congèle l'organisme. Nous arrivons sur un campement
laissé à l'abandon, tentes, tables, chaises, caisses
en plastique jonchent le sol. Mais pas de trésor…
Le canyon aboutit à un très beau rappel de 18 mètres
dans une goulotte qui finit dans une vasque: la
corde de 30 mètres est un peu courte. L'amarrage :
un AN, une corde de plus de 10 ans dont on ne
distingue pas la couleur à cause de la mousse verte
qui a poussé dessus n'inspire pas confiance. Bon !!!
ça passe, mais il faudra penser à son remplacement
si on refait ce canyon. Nous arrivons enfin
au-dessus du Tavignano qu'il faut traverser. Deux
possibilités, un saut après une désescalade ou
installer une corde autour d'un amarrage
« brindille ». Jean-Marcel est déjà de l'autre côté
suivi d'Alex. Nous installerons la corde JCL et
Micka descendent en rappel. À les entendre on
comprend que la température du Tavignano est pire
que celui du canyon. Franck hésite à récupérer la
corde et effectuer le saut mais finira par descendre
en rappel. Une fois dans l'eau, le courant et la
traction de la corde l'empêche de nager
convenablement afin de rejoindre l'autre rive.
L'aide d'Alex sera la bienvenue. Il faudra ensuite
trois personnes pour rappeler la corde qui est
coincée dans les branches. La remontée tout droit
dans le maquis en direction de la T50 nous permet de
nous réchauffer. On appréciera tous d'enfiler des
habits chauds et secs.
Nous repartons vers Antisanti
afin de récupérer le van puis nous rendre vers Teppa
pour manger un morceau. Au bord de la route nous
trouvons une cabane de chasseurs et un petit foyer
aménagé avec des pierres pour faire le barbecue.
Quelle aubaine !!! Le feu est rapidement mis en
route et les bouteilles ouvertes. Le gueuleton est
salvateur… Nous repartons vers 17h00, la nuit
commence à tomber, et arrivons au départ de la
piste, le lieu-dit Teppa indiqué par JC. Une
barrière fermée bloque l'accès. Une dernière
tentative pour prendre contact avec des riverains
reste veine.
Nous quittons les lieux un peu déçus de ne pas avoir
pu prospecter et repérer cette faille.
Nous arrivons sur Biguglia aux alentours de 19h00.
Bien qu’inachevée, nous avons passé une bonne
journée en compagnie de deux fous furieux de Corse
Canyon. À refaire mais au printemps…
Franck
Une découverte incongrue sur le parcours une
quinzaine de mètres au-dessus du canyon, un
campement abandonné. Des bâches servant de tapis de
sol éparpillées, des tables, des chaises, des
ustensiles de cuisine, une plancha avec sa bouteille
de gaz, des tentes plus ou moins debout, des
caisses, des bouteilles, des boites de conserve, un
vrai capharnaüm. Une installation en plein nulle
part prévue sur la durée. Pour quelles raisons ?
Travaux forestiers, planque, c'est un mystère. Un
indice toutefois, une image iconique plastifiée
traine au milieu des immondices. C'est apparemment
une Vierge à l'enfant de style orthodoxe. Au dos, ce
qui semblerait être une ou des prières écrites en
alphabet cyrillique.
De retour devant un ordinateur, la traduction des
textes confirme bien l'origine orthodoxe de cette
image. C'est une Vierge à l'enfant, Kazanskaïa,
Notre Dame de Kazan, une icône
particulièrement révérée par l'Église orthodoxe,
spécialement par l'Église russe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Kazan).
Un bon nettoyage laisse apparaitre une feuille
d'olivier et un peu de terre (russe ?) insérées dans
le plastifiage. Tout ça a de quoi alimenter
l'imagination ...
Traduction
JCL
|
Samedi 22 janvier
2022
Spéléo - équipement falaise, visite cavité
Falaise de Monte di Tuda, grotte du
Calvaire - Oletta
Participants
TPST : 1h00
Photos
L'entrainement secours ayant été reporté, c'eut été
dommage de ne pas profiter du beau temps annoncé
pour ce weekend. Une petite reconnaissance en VTT
avait permis d'envisager un équipement de l'ancienne
carrière de Monte di Tuda. Deux topi et demi se donnent ainsi
rendez-vous au local par ce frais mais ensoleillé matin d'hiver. La
rutilante machine à café manque de grains à moudre
et seuls les 2 premiers arrivés bénéficient du chaud
breuvage. Le 3ème se contentera de la mouture de la
grand mère.
Préparation du matos, JC est optimiste. Cordes de
62, 55, 25 et 20 mètres, 30 mouskifs, les 2 petits
perfos, 2 trousses à spits, quelques sangles et
protège-cordes, heureusement pas de
marche d'approche en perspective.
Une piste permet d'atteindre pratiquement le sommet
du Monte di Tuda, montagne caractéristique des
environs d'Oletta. Elle domine la plaine et outre le
fait d'avoir été rongée par la carrière, elle sert
également de point haut pour un réservoir d'eau et
pour un pylône de télécommunication qui concurrence
une croix, terminus d'une Via crucis. La
proximité des émetteurs n'est pas très rassurante,
mais nous sommes probablement à l'extérieur du cône
d'émission.
Pendant que JY prospecte les alentours, le nouveau
petit perfo est rapidement mis à contribution. 2
spits sont posés, puis 2 intermédiaires. Avant de
poser les 2 spits de fin de main courante, une
reconnaissance est effectuée afin de s'assurer que
l'équipement peut se poursuivre. Un dernier spit est
planté en bas d'un petit plan incliné, une sangle à frotter permet de descendre
jusqu'au premier palier intermédiaire.
Malheureusement la paroi verticale créée par le
front de taille est très fracturée et poursuivre
l'équipement peut s'avérer risqué. Dommage, le site
aurait permis de belles voies très aériennes.
A noter le beau vol plané du marteau à spit qui
s'est échappé du bras de JC lorsque ce dernier a
enlevé son gant. Après un rebond sur le premier
palier, il a fini son vol sur le deuxième, une
trentaine de mètres plus bas. Éric s'est chargé de
le récupérer après contournement des à-pics.
Le nouveau perfo s'est montré bien vaillant, il a
foré 5 trous et demi et sur l'indicateur de charge 2 LED sur
3 sont encore allumées. Le demi-trou correspond à un
forage non terminé suite bulle d'air dans le
calcaire (photo dans l'album).
Un peu dépités nous décidons d'ouvrir une première
bouteille. Remède très efficace et c'est dans la
bonne humeur que nous partageons de savoureuses
grillades. Par précaution médicale nous décidons
d'un rappel, une 2ème bouteille est vidée.
Deuxième partie du programme de la journée, la
grotte du Calvaire. C'est une petite cavité
découverte en 2000, appelée ainsi à cause de la
proximité d'une probable station du chemin de croix
menant au sommet.
Les coordonnées et les souvenirs ténus de JC permettent de situer
approximativement la cavité. Le chemin d'accès
n'existe plus et c'est par une descente directe à
travers la végétation que l'entrée est atteinte sans
même utiliser les sécateurs et coupe-branches.
C'est une fracture de décompression, là-aussi dans
du Jurassique inférieur. Un ressaut d'entrée de
quelques mètres permet de poser les pieds dans une
galerie relativement étroite. Encore quelques
ressauts et passages entre les blocs et nous voilà
au point bas de la cavité à -16 m. La cavité est
assez sèche, juste un peu de suintement localisé.
Peu de faune, seulement 3 petits rhinos, quelques
araignées, isopodes et les traditionnels
dolichopodes.
Remontée vers la piste par un autre cheminement.
Petite discussion avec 2 promeneurs, l'un d'eux nous
informe de l'existence d'une grotte sur le versant
nord-ouest du mont. Cette cavité aurait été explorée
et étudiée par des spéléos et archéologues.
Confusion avec la Grotta de Campo al Console
? Un coup de fil à sa tante brouille encore
plus les pistes car elle situerait la cavité plutôt
vers Oletta. Il n'empêche qu'une prospection plus
complète de ce massif est à envisager.
JCL
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Samedi 29 janvier
2022
Spéléo, première
Faille de Punta Vessa, Aghione
Extra : bains de Puzzichellu
Participants
-
ITP : Michèle Cl., Amal
D., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.,
Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 1h45
Tracé
Photos
« ../.. une longue et profonde faille
s'ouvre sur un ensemble rocheux. La profondeur de la
faille semble importante. Lorsqu'on y jette une
pierre on l'entend rebondir plusieurs fois entre les
parois ../.. ». Un message reçu sur la
boite du club qui a de quoi mettre le baudrier à la
taille d'un spéléo normalement constitué !
Une reconnaissance avait été tentée lors de la
dernière sortie canyon dans le secteur, mais la
tombée de la nuit nous avait fait abandonner le
projet.
Cette fois-ci c'est l'objectif principal de la
journée, et cette journée s'annonce belle et
ensoleillée.
Premier regroupement au PN4, puis café au carrefour
des T10 et T50.
Direction maintenant le petit hameau de Chioso,
commune d'Aghione. Nous sommes pratiquement au
terminus d'une petite route de bout du monde.
Nous laissons la barrière où nous avions renoncé le
15 janvier et continuons jusqu'au 2ème départ de
chemin, option recommandé par un berger avec qui
Micca avait pu discuter quelques jours auparavant.
Quelques échanges avec un habitant du hameau,
celui-ci nous recommande également cette option. Il
connait la cavité et nous accompagne même sur
quelques dizaines de mètres.
Le chemin prend un air de bocage normand avec un
talus de chaque côté. Il rejoint une piste qui nous
mène directement à la base d'un grand bloc rocheux,
la Punta Vessa1. Nous le
contournons par la droite et arrivons sur sa partie
supérieure, la faille s'ouvre devant nos yeux.
C'est une grande fracture longue d'une trentaine de
mètres, large d'environ deux. Première tentative de
désescalade côté nord par JY mais il se retrouve
bloqué à quelques mètres du fond. Le reste de
l'équipe opte pour l'extrémité sud qui est plus
ouverte. Équipement sur arbre puis désescalade
jusqu'à un gros bloc coincé entre les 2 parois.
Tentative de pose d'un amarrage Multi-Monti2, vis se vissant
directement dans la roche, mais celle-ci semble bien
plus dure que le calcaire et la vis rend l'âme. 4
protèges-cordes seront nécessaires pour palier aux
frottements et arriver au fond. Nous sommes à 10
mètres de profondeur, loin des 70 annoncés, mais
nous avons l'habitude ...
La galerie est explorée sur une vingtaine de mètres
vers le sud où une escalade permet de rejoindre la
surface, seule Amal réussit à passer l'étroiture ...
La paroi Est présente une couleur rougeâtre, l'Ouest
est plutôt verdâtre. Une consultation d'Infoterre
précise que la rouge est une radiolarite (Jaspes à
Radiolaires), la verte serait dans les schistes
lustrés. Le secteur est au croisement de 4 cartes
géologiques sans concordance des séries. Les parois
ont un profil complémentaire, ce qui confirme une
origine tectonique de cette faille.
Côté nord, un ressaut permet d'atteindre une
petite alcôve, terminus d'une chèvre fatalement
égarée. Quelques striures sur la paroi laissent
imaginer qu'elle a dû s'exciter contre la fatalité.
Bilan : un développement visité d'environ 20 mètres
et un point bas à une quinzaine de mètres de
profondeur. Trois petits rhinos sont observés ainsi
qu'une minuscule araignée difficile à photographier.
Remontée générale en gérant au mieux les
frottements, la corde s'en sort bien.
Le retour s'effectue par l'autre option d'accès. Une
piste descend jusqu'à une bergerie et nous arrivons
ainsi devant la dernière barrière. Celle-ci est gardée par 2 ânes
qui nous regardent dubitativement, nous faisons de
même. Le courant semble passer, ils nous laissent
franchir cette barrière libératrice.
Retour aux véhicules par la route, rapport de visite
à l'habitant du matin et direction le «
Restaurant ». Nous apprenons que c'est le nom
donné à l'espace de pique-nique déjà utilisé après
la dernière sortie canyon.
Comme précédemment, les braises sont encore chaudes
et le feu n'a pas de mal à redémarrer. La cabane de
chasseurs qui se trouve à proximité nous fait penser
à notre casetta. On y sent l'ambiance des
travaux de construction et d'aménagement, les
graillous, les bouchons qui sautent dans la bonne
humeur.
Il est encore tôt et la visite envisagée des bains
de Puzzichellu peut agréablement compléter cette
journée. Pas assez tentant pour Michèle et JY qui
nous quittent pour des aventures plus
chiroptérologiques.
Ces bains d'eaux sulfureuses étaient connus dès
l'antiquité pour leurs vertus en ORL, en
pneumologie, en rhumatologie ou encore en
dermatologie. Ils ont plus ou moins bien traversé
les siècles jusqu'à leur fermeture définitive en
1939. Des projets de réhabilitation sourdent de
façon intermittente, un parking en terre battue a
même été aménagé dans les années 2000, mais les
velléités ne sont pas pérennes.
Nous garons le véhicule près de l'ancien hôtel et
nous descendons vers le ruisseau de Puzzichello.
Visite de quelques ruines au passage où 2 petits
rhinos sont observés en plafond des pièces les plus
sombres. L'odeur d'œufs pourris prévient de la
proximité des sources où l'eau prend une couleur
gris-bleu. Fallait être malade pour se baigner
là-dedans. Ceci dit, c'était justement la raison
principale des cures ...
Les bâtiments de bains qui longent le ruisseau sont
en très mauvais état, ce patrimoine unique ne verra
probablement pas le prochain siècle.
Autres infos :
http://eaux-minerales-oubliees.over-blog.com/article-35808529.html
https://www.corsicamea.fr/paesi/puzzichellu.htm
Fin d'une journée multi-facettes comme on les aime,
avec un volet spéléo, de la première de surcroit,
les traditionnelles grillades, et un volet
touristico-culturel avec la visite d'un lieu d'un
autre âge.
JCL
1 Informations communiquées par notre indicateur sur
l'origine probable du nom de ce site :
« Comme toutes les
langues non écrites, le corse a connu de nombreux
changements dans le temps.
En ce qui concerne le
nom du site, on entend habituellement prononcer « Punta
Vessa ». Il s'agirait en fait d'une déformation
du mot fessa.
En effet,
Infcor-Adecec
donne comme traduction pour les mots fessa,
sfessa : fente, fêlure, fissure.
Autrefois, les animaux
étaient identifiés grâce à une marque sur l'une ou
les deux oreilles. Ce signe de
reconnaissance appelé « u
segnu », pouvait être une encoche, une pointe
coupée ou une fente. On disait alors que la bête
avait une « orecchja
sfessa ».
La pratique n'est pas
seulement locale. Elle est, ou a été en usage dans
plusieurs parties du monde, comme chez les éleveurs
Peuls, les Lapons ou les manadiers de Camargue qui
font une « escoussure »
!
Toussaint S. »
2
https://forum.ffspeleo.fr/viewtopic.php?id=3986
et
https://www.speleo-secours.fr/?p=713
|
Dimanche 20
février 2022
Spéléo, visites cavités
Trous du Bulbe et de Cassiopée,
Morosaglia
Participants
TPST : 1h30 + 1h00
Visite du Bulbe jusqu'au fond avec quelques
difficultés pour passer la faille étroite à l'aller
comme au retour.
Cassiopée est visitée jusqu'à la deuxième chatière,
une chauve-souris bouche le passage !
Anonymus
|
Samedi 26 février 2022
Spéléo, visites cavités
Trous de Cassiopée et du Bulbe, Morosaglia
Participants
-
ITP : Antoine B.,
Michèle Cl., Amal D., Éric G., Jean-Claude L.,
Noël R.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
Invitée : Ève A.
TPST : 2h + 1h30
Photos
Bis repetita placent ? Reprogrammation des
mêmes cavités visitées la semaine précédente. Ces
cavités « fond de tiroir » sont rarement programmées et inconnues de la majorité des topi.
Première en 2000, puis 2 visites en 2006, puis plus
rien, réveil du volcan 16 années plus tard.
Un beau soleil nous accueille au parking de
l'épingle avec un vent plus faible qu'annoncé.
Cassiopée est retrouvée grâce au GPS, l'entrée est
toujours en partie obturée par des fers à béton
retenant quelques pierres plates. Quelques
branches complètent symboliquement la fermeture.
L'équipement est simple, 2 spits, dont 1 avec sangle
à frotter, permettent de descendre le petit puits
d'entrée. Ne pas rester en bas de ce puits en raison
des risques de parpinage. La même corde permet
d'équiper avec un AN le petit ressaut suivant
accessible via une première chatière. Encore 2
chatières et voilà le P8 équipé par 2 AN en tête de
puits, suivi par un dév sur AN également.
La galerie terminale est bien plus vaste avec un
plafond à plusieurs mètres de hauteur. Belle coulée
de calcite qui permet d'escalader la paroi, nous
sommes à une cinquantaine de mètres du réseau d'I
Luminelli.
La cavité est fraiche, 16 petits rhinos et 4 grands
sont comptabilisés ainsi qu'une tique Ixode
et ce qui semble être la mue d'une autre.
Retour en surface, le trou est rebouché avec des
branches fraichement coupées.
Direction I Luminelli maintenant pour reprendre des
forces. Petite visite de la doline d'effondrement
intermédiaire, elle se trouve à mi-chemin en les 2
cavités. Un bon courant d'air chaud en sort, il
serait intéressant d'y revenir pour étudier une
éventuelle désob.
Repas topinesque sous un beau soleil, finalement le
fort vent annoncé sera assez timide.
Petite visite du trou de Hans avant de descendre
dans le Bulbe. Là-aussi une désob est toujours dans
les projets malgré l'absence de courant d'air.
Par contre le Bulbe souffle bien et la cavité est
bien plus chaude que Cassiopée, d'ailleurs on n'y
dénombrera aucune chauve-souris. En revanche la
cavité semble propice à la reproduction des dolichopodes ...
La partie finale est bien concrétionnée mais elle se
mérite, une faille étroite peut être piégeante si on
se laisse entrainer dans sa partie basse ...
Retour en surface, puis aux véhicules et une fois
n'est pas coutume, il fait encore jour !
JCL
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Dimanche 6 mars 2022
Spéléo, visite cavité, prospection, première
Grotte A Teppa di u Lupinu,
Faille du Berger, Santo Pietro di Tenda
Participants
-
ITP :
Michèle Cl., Albert D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.,
Marie Pierre R.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
Le toutou : Bosco
TPST : 1h
Tracé
Photos
A l'origine de cette sortie,
une information recueillie par Michèle auprès d'un
berger sur une faille située sur les hauteurs de
Santo Pietro di Tenda. Info confirmée par le
propriétaire de l'ex couvent San Pietru (il
s'était même brulé les mains en descendant avec une
corde ...). Info à recouper avec une archive du club
signalant une faille non explorée de 80 m de
profondeur dans le même secteur.
C'est une belle journée de
prospection qui commence d'abord par du connu, la grotte
A Teppa di u Lupinu, accessible par une
piste coupant le ruisseau de Lavandaio. C'est une (re)découverte des topi en 2001,
qui a fait l’objet de fouilles en 2003 et 2004 par
Michèle Salotti, complémentaires à celles réalisées
au début du 20ème siècle par Forsyth
Major. Fouilles qui ont révélé une occupation datant
du néolithique moyen avec découverte de céramiques,
fragments d’obsidienne et de nombreux fossiles
d’animaux. Une autre particularité de cette
cavité, une géode métrique comportant de grands
cristaux de calcite. Par chance, les vaches
semble aimer ce lieu et le chemin est tout tracé
jusqu'à la cavité. Dicton inversé : s'il n'y avait
pas eu de m....s de vaches on aurait été dans la
m...e !
La rando continue, visite d'un
ensemble pastoral peu avant la Bocca a Canali,
où s'offre à nos yeux une belle vue sur les Agriates
et le golfe de Saint Florent. Emportés par notre
élan nous avons loupé la bifurcation vers le bon
chemin. Celui-ci est rapidement retrouvé, puis de
nouveau abandonné quelques centaines de mètres après
pour s'enfoncer dans le maquis en direction des
barres rocheuses où se situerait la faille
recherchée. Nous en trouvons une,
correspondant probablement à celle indiquée par le berger. C’est un
décollement subvertical d’une dizaine de mètres de
profondeur, idem de long, une soixantaine de cm de
large. Au fond, une trémie instable souffle de l’air chaud.
Des racines sortent de la paroi avant de disparaitre
un mètre plus loin. Descente en mode boite aux lettres avec installation
d’une corde d’assistance.
La rando continue en sinuant
sur les escarpements rocheux mais la faille de 80 m
de profondeur figurant dans les archives du club
restera … dans les archives du club. À suivre après
prise d'infos complémentaires …
Visite d’un nouvel et
magnifique ensemble
pastoral composé de pagliaghju, casgile et divers
abris.
Aucune chauve-souris aperçue de la journée.
Le retour à Santo Pietro se fait via le col San
Bernardino puis Poggiolo.
Grillades au bord du lac de Padule
pour terminer agréablement cette journée. L'humanité peut se
rassurer, s'il faut refaire l'histoire et le monde,
nous sommes là !
JCL
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Dimanche 27 mars 2022
Spéléo, déséquipement
Grotte des Monoxyles, Lano
Participants
-
ITP :
Michèle Cl., Michaël D., Jean-Claude L., Jean-Luc
S., Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 0h15
Photos
Installée entre le 26 mars et
le 15 avril 2017, la via ferrata des Monoxyles
avaient été posée afin de faciliter l'accès à la
cavité sépulcrale de Laninca pour les archéos. Elle
a donc été utilisée pour les 2 dernières campagnes
de fouilles.
Il était prévu qu'elle reste en
place jusqu'à la dépose de la plateforme, ceci étant
fait depuis plusieurs mois il était temps de
remettre la falaise dans son état d'origine, à
quelques trous près. Dépose également nécessaire
pour éviter que quelques hurluberlus ne l'utilisent
sans l'équiper d'une corde de sécurité. En effet,
les barreaux et la main courante rigides n'étaient
que des aides à la progression, en aucun cas des
agrès d'assurage.
Nous voilà donc au Carré d'AS
en cette belle journée d'après changement d'heure,
qui n'a généré aucun retard. On se tasse dans les 2
véhicules utilitaires qui disposent chacun de 3
places à l'avant, le compte y est.
Le Partner est laissé en début
de piste et c'est maintenant à 6 dans le Def que
l'on emprunte la piste. Ce dernier pourrait presque
parcourir le chemin les phares fermés tellement il
y a roulé. Le petit pont sur l'Aninco a été
restauré, plus besoin de bien viser l'étroit passage. RAS sur la piste, le terminus est atteint
sans encombre.
On se répartit le matos et
direction la falaise. Le chemin ouvert pour les
fouilles est encore à peu près visible, passage
devant la grotte du Bouc, l'abri du Lecciatorta et
nous voilà sur l'autel des sacrifices, à la
verticale de la cavité sépulcrale.
Pas de volontaire pour équiper,
JCL se dévoue encore une fois. Là-aussi il pourrait
presque le faire les yeux fermés. Départ toujours
bien aérien, la corde guide est toujours bien
tonchée et l'arrivée sur le chêne suspendu toujours
aussi agréable.
Les tâches se répartissent de
façon naturelle. Michèle part en prospection dans
les alentours. Franck et Micca se chargent
d'équiper la via ferrata et de commencer la dépose
de celle-ci. Ils sont arrêtés au milieu du parcours,
les abeilles, qui sont toujours là dans une
anfractuosité de la paroi, en ont décidé autrement et les vigiles
de la ruche font comprendre qu'il n'est pas question
de passer. Ils ne déposeront donc « que »
les 6 premiers barreaux et 2 longueurs de la main
courante rigide. L'extracteur à masselotte bidouillé
par Micca est mis à contribution, ça fonctionne mais
quelques améliorations sont déjà envisagées.
L'essentiel est fait, plus de risque que quelqu'un
s'y engage sans installer les sécurités nécessaires.
Pendant ce temps, les 3J (JC,
JY et JL) installent une main courante entre les 2
cavités perchées, aucune chauve-souris observée ce
jour. Les quelques plaquettes laissées ou oubliées
sur place lors des dernières visites sont déposées,
certaines de façon acrobatique, elles étaient posées
en plafond ...
Franck vient rejoindre le trio
avec l'extracteur de barreaux mais un seul est
extrait, les abeilles n'aiment pas ce tintamarre et
le font comprendre.
Évacuation générale, JY
d'abord, puis JL en mode réchappe. Pas facile de
remonter avec un machard et un Duck ! Ce sera plus
rapide après une piqure d'abeille et l'utilisation d'un
vrai bloqueur !
Par obligation JC prend
l'option descente, il doit récupérer un de ses gants
tombé sur une margelle intermédiaire. C'est Franck
qui déséquipe, accompagné par quelques abeilles
menaçantes.
Retour au véhicule, découpage
des fers à béton en longueurs de 2 m, allumage du
feu, débouchage de la
première bouteille. Le reste est habituel,
grillades, palabres, ergotages, voire radotages,
sont les ingrédients d'un bon pique-nique topinesque.
Retour à Ponte Leccia pour une
bonne mousse, ou autre.
JCL
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Dimanche 3 avril
2022
TUC,
Travaux d'Utilité Collective
Assemblée Générale LISC
Local de Montesoro, Bastia
Participants TUC
-
ITP :
Antoine B., Jean-Noël D., Éric G., Jean-Claude L., Franck Z.
Le mauvais temps annoncé et
l'AG de la LISC prévue à 16h n'incitent pas à
s'éloigner du local, une journée TUC est ainsi
proposée aux membres de l'association.
Peu de succès mais les présents
sont motivés !
-
remplacement du mitigeur de
l'évier par un modèle de compétition (don Sophie
M.)
-
peinture du ciel de bar
-
pose d'un disjoncteur pour
séparer le circuit aérateur de celui des frigo
et micro-onde
-
rangement et tri divers
-
nettoyage du local
-
tri des Spelunca et
Karstologia
-
manque les Spelunca 88,
110, 132, 133
-
manque les Karstologia
59 à 64 et 72
A propos de ces revues, tous
les numéros en double ont été posés sur la table de
salon et peuvent être récupérés par les membres. Ils
seront ensuite distribués gratuitement lors de la
fête du sport ou donnés aux initiés.
Certains numéros sont
téléchargeables sur le site de la fédé :
https://publications.ffspeleo.fr/revue.php?id=203
En outre, tous les sommaires
disponibles ont été regroupés sur une seule page du
dite ITP afin de faciliter les recherches d'articles
spécifiques :
https://itopipinnuti.pagesperso-orange.fr/spelunca.htm
Un sympathique spuntinu
a ponctué cette journée de labeur.
______________________________
Participants AG LISC
-
ITP :
Antoine B., Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D.,
Henri-Pierre F., Éric G., Jean-Claude L., Pierre
L., Marie Pierre R., Franck Z.
L'inquiétude sur un quorum non
atteint s'est vite dissipée, à 16h05 l'AG a pu
commencer.
Bilans et perspectives
habituelles, un changement dans la composition du
CA, Éric remplace JCL.
Composition du CA :
-
Jean-Noël DUBOIS, président
-
Henri-Pierre FIOCCONI,
secrétaire
-
Antoine BOSCHI, trésorier
-
Wanda COMPARETTI,
secrétaire-adjointe
-
Véronique MASSA,
trésorière-adjointe
-
Amal DRISSI, membre CA
-
Éric GENOUD, membre CA
Il faut également commencer à
réfléchir sur l'avenir de la LISC et au roulement de
ses dirigeants.
Compte tenu du manque
d'information sur le nombre de participants à cette
AG il n'a pas été possible d'organiser un pot de
l'amitié digne de ce nom.
JCL
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Samedi 9 avril 2022
Spéléo - aménagement, démaquisage, brochage,
prospection
Cast 5, Oletta
Participants
-
ITP :
Michèle Cl., Dominique D., Jean-Claude L., Marie
Pierre R., Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
TPST : 2h30
Tracé
Photos
Le site de Castiglione est
celui qui a reçu le plus grand nombre de visites de
la part des spéléos insulaires. Une vingtaine de
cavités plus ou moins grandes, entre 2 et plusieurs
centaines de mètres de développement, entre 2 et
plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Si la
principale raison de ces visites est l'initiation
aux techniques de spéléologie alpine, ces cavités
ont également fait l'objet de recherches
paléontologiques et entomologiques. Des exercices
spéléo-secours s'y déroulent aussi à l'occasion. Ces
sorties se terminent obligatoirement par le
traditionnel graillou. Simple casse-croûte ou en
version pantagruélique, le besoin d'un certain
confort s'est accru avec le temps et probablement
avec l'âge. A même le sol dans les premiers temps,
des aménagements se sont progressivement succédés.
Aux blocs rocheux servant de sièges se sont ajoutés
des tables en pierres plates entourées de planches
servant de bancs, et même une table basse en
ferraille y avait été ajoutée. Une nouvelle étape
a été atteinte cette fois-ci, Dumè le grand
bricoleur a recyclé des palettes pour confectionner
2 tables en fixe dotées de bancs rabattables. 12
places pour la plus grande, 4 pour la petite,
bientôt tous les membres du club pourront s'y
attabler en même temps ! L'ancienne table basse
en ferraille est déplacée à côté du coin grillades
et une petite table pour les punis ou les amoureux
est ajoutée à côté de la grande sous l'olivier.
C'est donc Dumé et Franck qui
se chargent de l'ameublement du site. Le reste du
programme de la journée est assuré ainsi :
- JY et sa débrousailleuse
calibreront la piste entre le pylône et les parkings
de Cast 2. Gros boulot surtout pour la piste de Cast
2.
- JC, MP et Michèle iront dans
un premier temps dans Cast 5. Le but est de poser
des broches inox à la place des spits foireux. Une
au niveau de la première déviation et une autre en
tête du P13. Un trou est préparé en face de cette
dernière pour une broche à poser avec des ampoules
moins pâteuses. La visite se poursuit jusqu'en bas
du P13 pour vérifier le spit de la déviation.
Curiosité du jour, une tarente a élu domicile dans
une anfractuosité de la première salle ! Troglocène
d'un jour, trogloxène toujours ? Ce trio ira
également prospecter la zone de la Cima di u
Buttogio en suivant le chemin de crête. Quelques
affleurement de cipolin mais peu d'indices
d'éventuelles cavités souterraines. Le chemin de
crête est même poursuivi jusqu'au point côté 162, il
peut s'envisager en VTT.
Pas de chauve-souris dans le premier pagliaghju,
celui-ci
est en bon état avec un joli toit en encorbellement.
Le toit du deuxième s'est par contre effondré, donc
aucune chance d'y trouver des chiros.
Et le graillou alors ? Pas de
feu en raison du vent mais les tables ont été
inaugurées. Quelques gouttes de vin ont même été
versées sur la grande table en libation pour ce lieu
sacré de la spéléologie insulaire !
L'aménagement a ainsi été testé
et adopté !
JCL
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Dimanche 17 avril 2022
Spéléo, visite, entomo
Grottes A Leccia Torta, du Pressoir, A
Sapara - Castiglione
Participants
-
ITP :
Michèle Cl., Wanda C., Jean-Noël D., Henri-Pierre
F., Éric G., Franck Z.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
La toutounette : Nala
TPST : 2h30
Photos
La grotte A Leccia Torta fait partie de ces cavités
oubliées et un peu boudées par les Topi’s. La
dernière visite remonte à 2017. Pour ceux et celles
qui ne la connaissaient pas c’était l’occasion de
vérifier la véracité du dernier compte rendu : A
Leccia Torta, fosse septique ? Mythe ou réalité ?
Les premiers protagonistes se rejoignent au local,
où JND et Éric préparent le matériel. Ils rejoignent
HP, Wanda et Franck au PN4. Et enfin JY et Michèle
au « carré d’As » à Ponte Leccia pour le
traditionnel café.
Après cette petite pause nous regagnons le village
de Castiglione, petite commune sympathique, située
au pied des aiguilles de Rundinaia (1658 m) partie
d’un ensemble montagneux du massif du Cinto
culminant à la Cima a i Mori, 2180m (source
Wikipédia).
JY et Michèle en profitent pour effectuer la visite
et un comptage chiroptère dans la grotte A Sapara.
Nous profitons d’un beau parking réalisé par la
mairie pour stationner nos véhicules et nous
équiper.
Joint par téléphone nous prenons un peu de temps
pour rencontrer le maire du village et deux
administrés. Ils nous indiquent que l’entrée de la
cavité se situe en contrebas du village. Cette
dernière est rapidement trouvée et l’accès est
propre.
Annoncée comme une cavité très humide, la première
salle est sèche, de nombreux détritus jonchent le
sol (bouteille de bière, boites de conserve
rouillées etc.).
Franck emprunte le boyau et arrive au départ du P7,
les amarrages sont intuitifs, un AN et un spit pour
le départ de la MC puis deux spits pour la tête de
puits. Le fond de la diaclase se poursuit alors par
un boyau remontant jusqu’à une corde « d’un autre
âge », Franck et Éric font un peu de tourisme et
sont rapidement rejoints par le reste du groupe.
Franck teste la corde qui est gorgée d’eau et très
élastique. Il monte prudemment sur la coulée de
calcite glissante, la corde a l’air d’avoir bien
vieilli. À la demande générale, Franck installera
une corde pour accéder à ce premier plateau. À cet
endroit Éric sent une odeur d’urine. La main
courante équipée par JCLM en 2012 a également
survécu, elle gagne une vire peu engageante car
exposée. Quelques concrétions permettent d’avoir des
appuis sécurisants car les parois sont couvertes de
boues poisseuses (mais sans odeur). La partie
supérieure est bien concrétionnée, les nombreuses
fistuleuses sont de couleurs ocre et brune, les
petits gours emprisonnent un liquide noirâtre, JND
effectuera un prélèvement pour analyse. À la fin de
la MC, JY redescend un boyau et trouve des spits en
paroi, Franck installe une MC et équipe le ressaut
R4.
Puis Franck part récupérer la corde laissée avant la
MC et Éric déséquipe la MC et le ressaut. Il
bataillera un petit moment pour défaire un
mousqueton dont la plaquette s’est coincée dans la
virole.
Éric redescendra le R4 en désescalade auto-assuré
par la corde verrouillée par un nœud étrangleur
(technique canyon), la sangle est laissée autour du
rocher (prévoir un maillon rapide pour la prochaine
fois). Sortons et nous retrouvons aux véhicules, il
est un peu plus de 14 heures.
Initialement prévue, la topo de la grotte du
Pressoir fera l’objet d’une prochaine sortie, nous
décidons tout de même d’aller voir l’entrée de cette
grotte. C’est une curiosité car elle se situe au
milieu du village dans une maison laissée un peu à
l’abandon. Nous repassons voir Monsieur le maire
afin de lui rendre compte de notre visite.
Après discussions nous quittons ce charmant village
pour l’entrée de la grotte A Sapara afin de nous
rassasier. La table est rapidement installée, le
repas est salvateur. Nous refaisons le monde, et JY
animera les débats…
En guise de digestion Michèle et Wanda se baladeront
dans la première salle de la grotte puis nous
reprenons la route en direction de Bastia.
Nous n’aurons pas encore la réponse à la question
posée dans l’introduction, nous en saurons peut être
un plus avec le résultat des analyses.
Lors de la prochaine visite il faudra prévoir de la
corde (pour remplacer la corde montante et la main
courante), 4 maillons rapides pour remplacer ceux
oxydés, ainsi que de la sangle.
FZ
______________________________
Compte rendu entomo
La grotte A Leccia Torta, bien connue pour
ses concrétions évocatrices de pollution
anthropique, restait une des seules cavités visitées
par le Pr Rémy en 1948 où la LISC n’avait
pas encore cherché ses bébêtes. Pourtant en 1948 la
chasse de Rémy avait été prolifique : diptères,
coléoptères, chilopodes, diplopodes, isopodes,
acariens, opilions, gastropodes, oligochètes,
diploures ! Petâr Beron, autre source de recherche
entomologique, avait retrouvé quasiment les mêmes
espèces en 1967. Et tout cela uniquement dans la
galerie d’entrée pour Rémy — il avait en effet été
stoppé dans sa progression par une « fissure
inaccessible », la grande faille n’ayant pas été
visitée — ; par contre Beron avait pu la franchir et
descendre le puits d’entrée estimé à 15 m (en
désescalade !) et s’arrêter au fond. On devrait
remplir nos gibecières.
On part donc à la suite des jeunes équipeurs. La
galerie d’entrée est bien sèche, un peu d’humidité à
son extrémité éloignée de l’entrée mais la zone est
balayée par un courant d’air frais. On a beau
fureter dans tous les recoins et soulever tous les
cailloux, le bilan est pauvre : quelques
dolichopodes, araignées (Meta bourneti
vraisemblablement), myriapodes juvéniles et des
coquilles d’Oxychilus blauneri.
La descente de la diaclase est équipée, on part à la
suite de l’équipe. Des stalagmites et les parois de
la vire inférieure, à la sortie du boyau remontant,
sont recouvertes d’enduit blanchâtre, évoquant des
colonies bactériennes ou fongiques. Un prélèvement
est effectué. Contacté au retour, Albert évoquera un
Candida ?
On reviendra presque bredouille. Wanda ramènera un
diploure quasiment noyé dans un gour un peu glauque
de la vire supérieure. JN et HP vont prélever deux
flacons d’eau stagnante de ces gours pour la
recherche de pollution fécale, présence éventuelle
d’entérocoques. Ils seront déposés au laboratoire le
mardi.
Bilan très pauvre par rapport à ce que l’on
espérait. Mais le Pr Rémy est venu en
août et P. Beron en septembre ou novembre. Les
températures devaient être plus élevées (12° C au
fond de la galerie en août 1948). Une sortie en
septembre serait peut-être plus riche en spécimens.
JND
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Samedi 30 avril 2022
Canyon, préparation
JNsC
Pont de Briacale, Ruisseau de Furnelli - Sorio
Participants
-
ITP :
Jean-Claude L., Noël R. (assistance morale et
photographique), Franck Z.
-
GCC (Chiro) : Michèle
Cl.
Photos
Les Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme de
printemps approchent à grands pas, les 2 aires qui
vont accueillir le barnum et le pique-nique doivent
préalablement être nettoyées.
Seuls Franck et JCL répondent présents au
rendez-vous de Multari, pourtant une petite
friandise avait été ajoutée au programme de la
journée : descendre cette attirante cascade visible
depuis le pont de Briacale et qui nous faisait de
l'œil depuis des années.
Contact préalable avec le maire, on le retrouvera
l'après-midi.
Pendant que Franck s'active avec la
débroussailleuse, JCL part en reconnaissance sur ce
chemin qui monte en rive gauche orographique depuis
la vasque terminale. Quelques marches bétonnées
facilitent la montée bien raide des premiers mètres.
Le chemin continue ensuite, il est bien tracé et
redescend au bout d'environ 300 mètres et 10 mn de
marche au bord de la piscine naturelle où aboutit le
premier rappel de la descente d'initiation. Il y a
pas mal d'eau, les amarrages d'arrivée du rappel
guidé sont sous l'eau et le rappel doit bien
arroser.
Retour au pont, Michèle est arrivée entre temps mais
elle est déjà partie compter les chiros aux grottes
I Topi Pinnuti et Gudrone.
Fin du nettoyage, place maintenant à la descente du petit
canyon. Pas de navette, on montera à
pieds en passant par le raccourci. Traversée du village
en tenue légère mais personne dans les ruelles.
Il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à l'église
Sant'Antone, prendre le chemin qui descend à droite
juste après le point haut du parcours. Quelques
minutes plus tard nous voilà au bord du ruisseau.
Équipement et c'est parti pour la descente. La
première partie n'est pas folichonne, une corde
d'aide est installée pour descendre 2 ressauts bien
glissants. Une esthétique goulotte suit puis voilà
le cassé attendu. Un dernier ressaut permet
d'atteindre l'amarrage de début de main courante.
Une plaquette inox bien déformée est scellée par un
seul goujon. Une boucle de corde vermoulue, d'un
autre âge, est remplacée par une sangle plus
rassurante. Franck continue et équipe le beau rappel
avec une C40. La C30 y est raboutée au cas où.
Michèle et Nono sont en bas du rappel, on aura ainsi
quelques photos prises en contreplongée.
Un dernier rappel en plan incliné et c'est fini,
retour aux véhicules en 5 mn.
A faire en complément d'une autre activité. Il faut
compter 40 mn de marche d'approche et d'habillage +
1h30 de descente en mode pépère.
Michèle s'en va, pique-nique pour les autres. Grosse
bourde, aucune bouteille n'a été apportée, on
vieillit ...
Franck et JCL taperont la discute avec le premier
édile puis retour à Biguglia.
JCL
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Dimanche 8 mai 2022
Canyon, descente
Viula, Olcani
Participants
-
ITP :
Antoine B., Franck Z.
-
Invitées : Audrey,
Muriel C., Raphaëlle
Cotation V4.A2.III
TPEC : 2h45
Les canyons de début de saison sont gages d'un débit
d'eau conséquent. Il était tentant de parcourir le
ruisseau de la Viula bien en eau, nous n'avons pas
été déçus...
Nous profitons de cette journée radieuse de
printemps pour gravir le sentier. Les arbustes et
plantes sont en fleurs, cette marche d'approche se
transforme en cours de botanique, initié par Anto et
Mumu. Par ailleurs, le maquis ayant repris ses
droits, nous peinons dans certains passages.
Nous atteignons le départ du canyon après un peu
plus d'une heure de marche. L'eau est très fraîche.
Le rappel de la C16 se fait dans l'actif, la
quantité d'eau, importante, martèle le casque du
canyoniste, le canyon devient alors assez sportif...
A la base de la C12 dans la petite vasque, nous
prenons soins de ne pas nous coincer dans
l'étroiture en V, sous l’œil vigilant d'Anto. Le
reste du parcours de pose pas de problème. Nous
rejoignons le pont aux alentours de 15h00.
Franck étant attendu part après une petite bière
bien méritée. Le reste du groupe n'aura pas le temps
de se sustenter car ils sont surpris par une belle
averse, ils finiront chez Anto pour achever cette
journée.
Franck
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Dimanche 15 mai 2022
Canyon, JNsC, ruisseau de Fiumi Raghiunti - Sorio
Participants
-
ITP :
Romain B.-A., Antoine B., Christophe C.,
Jean-Claude D., Dominique D., Jean-Noël D.,
Michaël D., Éric G.,
Jean-Claude L., Marie-Pierre R., Jean-Luc S., Franck Z.
-
CC : Pascal B.,
Alexandre C., Jean-Marcel V.
-
Initiés :
Rafaël B.-J., Anne-Lys et Nicolas C.,
Agnès F., Frédéric F., Anne-Lyse H., Fanny L.,
Lorette L., Marie M., Carole N., Maria P., Mégane R.,
Lila S.
Photos
Pour la deuxième année consécutive, les JNSC, orientées
canyon, sont organisées dans le ruisseau du
Fiumi Raghiunti, mais cette fois-ci avancées de quasi un mois afin de
bénéficier d'une quantité d'eau suffisante. Le débit
sera tout de même trop important pour une journée de
découverte...
Tout a commencé la veille avec le
chargement du matériel dans le minibus, vidé de ses
sièges pour l'occasion.
Le lendemain, les premiers topi se
retrouvent dès 7h30 sur la commune de SORIO. Le
déchargement s'organise, les barnums sont érigés, le
matériel est dispatché du côté de la zone repas ou
du côté zone de préparation des futurs initiés.
Pendant ce temps Anto et Franck se chargent
d'équiper le canyon. Le sentier d’accès au canyon
repéré par JCL quinze jours auparavant est une
aubaine : plus besoin de navette jusqu'au village.
8H30, départ de la fine équipe sur
le chemin d’accès, chargée de cordes, de dégaines et
de huits. La sente est bien marquée et suffisamment
dégagée pour nous permettre de monter en combi.
La première cascade est équipée,
les amarrages sont bien chargés par un rappel guidé
ou tyrolienne et deux cordes pour descendre
directement dans l'actif. Le débit est important et
change la physionomie du canyon. Le duo est rejoint
par Micca, Jean-Marcel, Alex puis plus tard Pascal.
Tout est équipé en débrayable,
désescalade, C8, C5, D2, C5. Vu le débit important,
Anto équipera la C4 final en main courante puis
utilisera les amarrages situés rive droite pour
descendre à côté de l'actif. Franck équipera tout de
même la C4 pour les plus aguerris. Pour la petite
histoire, Alex descendra dans l'actif et nous
présentera une belle démonstration de ce qu'il vaut
mieux éviter de faire : trébuchant et se retournant
dans la cascade pris par la force de l'eau, il s'en
sort tout de même en rigolant... Ils sont fous à
Corse Canyon... La tyrolienne finale ne sera
installée que l’après-midi.
Les initiés sont déjà prêts à en
découdre avec ce canyon. Pour les faire patienter,
JCL avait déjà présenté et effectué la démo de
l'utilisation du 8 car dès le départ sur la C11 nos
initiés du jour sont dans le vif du sujet. L'équipe
de CC nous donne un coup de main pour encadrer les
initiés, c'est appréciable. Le premier passage sur
le rappel guidé se fera sans soucis. Lors du
deuxième passage, Carole se fera une petite frayeur,
se retournant dans la cascade et étranglée par la
sangle du casque, heureusement Alex, vigilant, la
recueillera saine et sauve. Le reste du canyon se
déroulera sans autre problème. La faim et le froid
se font sentir. Arrivés à la C4, l'odeur prometteuse
du barbecue arrive jusqu'à nous, la fin du canyon
est proche. Nous mettrons près de trois heures pour
arriver au pont.
Nous sortons du canyon vers 13h15.
JCD et Dumé s'activent autour du barbecue, les
agapes vont bon train.
Monsieur le maire de Sorio nous rendra une petite
visite.
Mais pas le temps de profiter et
buller, le groupe de l'après-midi est déjà là. Anto
et Pascal installent la tyrolienne finale tandis
qu'Alex prodigue conseils et un cours magistral sur
l'utilisation du huit. C'est donc avec 7 initiés que
nous repartons à l’assaut du canyon. Prenons notre
temps, Lila semble bien stressée dès la première
cascade, transie par l’appréhension, le froid et la
fatigue, elle finira tout de même ce canyon bien
aidée par Pascal. Le parcours s'effectue dans la
bonne humeur générale. Alex et Micca déséquipent le
canyon derrière notre passage. À notre arrivée le
matériel est déjà quasi totalement démonté et prêt à
ranger. Les initiés semblent avoir passés une bonne
journée. Nous regagnons enfin le local pour
décharger le minibus et se poser quelques minutes.
Merci encore à toutes et à tous pour votre
participation...
Franck
______________________________
Spéléo, visite et comptage chiro, grotte I Topi
Pinnuti - Sorio
Participant
Dimanche des JNSC à
orientation canyon, pourquoi pas proposer aux
impétrants avides de cascades une petite virée sous
terre après leur aventure aquatique. Deux cavités –
sans grand intérêt spéléo, pas de concrétions, des
fractures dans de la prasinite – se développent à
deux pas du lieu de regroupement à Sorio. C’était
sans compter la vigilance de Michèle qui a aussitôt
opposé un véto à toute visite de ces deux cavités
compte tenu de la présence de chiros. Bien sûr cela
a fait l’objet d’une belle joute oratoire le jeudi
soir au club mais un consensus a été trouvé, JN ira
seul voir si les rhinos sont toujours là et
éventuellement proposera ensuite la visite.
Finalement la sortie
spéléo n’a pas été évoquée, les initiés du matin se
sont échappés après les agapes pantagruéliques et il
ne restait l’après-midi que quelques liscards à
lézarder au soleil. Vers 15 heures JN se décide
quand même à aller mettre le nez sous terre.
Équipement light mais quand même combi et
genouillères car la grotte est plutôt accrocheuse.
La galerie d’entrée –
La Chambre des Chauves souris – est
vierge d’habitants mais malheureusement sent
toujours autant l’urine, et pas que de rat ! Retour
vers la fracture transverse, toujours aussi étroite,
les rhinos sont là, 26 individus accrochés sur la
paroi de gauche, des Grands rhinos apparemment (Rhinolophus
ferrumequinum). Heureusement ils sont en
hauteur et en restant au fond de la diaclase on peut
passer (il y en aura autant au retour…).
Arrivée au Vestibule
et suite de la visite vers la droite – La
Fosse – où on en a déjà observé, mais rien.
Retour au Vestibule et visite de La Poche
pour aller voir Les Cavernes jumelées qui
mènent sous la route. Mais dans l’étroiture
triangulaire qui permet d’y accéder il y a un beau
Grand rhino suspendu en plein milieu… Demi-tour !
On a beau avoir fait la
topo, bien connaître la cavité, le retour n’est pas
évident ; après quelques hésitations et coincements
le jour est là.
Trop tard pour monter à
Gudrone d’autant que les canyonistes de l’après-midi
sont de retour.
JND
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Dimanche 22 mai 2022
Canyon, descente
Purcaraccia, Quenza
Participants
Cotation V4.A3.II
TPEC : 2h00
Afin de profiter de cette belle journée Anto et
Franck se retrouvent au PN4 à 7h30. Après une halte
à Mignataja et Ponte Grosso nous rejoignons Poulpy
et sa compagne à hauteur du chemin d’accès du canyon
aux alentours de 9h45. Pas de panneau
d'interdiction : la voie est libre.
Le beau sentier permet d’accéder au départ du
canyon. Depuis le haut de la C40, nous suivons Anto
et poursuivons en longeant le ruisseau jusqu'à la
C45 que nous contournons en rive droite jusqu'à un
ravin un peu raide. Le parcours se transforme alors
en petite escalade mais permet d'éviter la montée
jusqu'au pin
laricciu.
Nous atteignons le premier toboggan, départ du
canyon vers 11h00. Premières constations : le débit
d'eau semble bien bas pour un mois de mai, et malgré
le début de saison, les vasques sont déjà ultra
fréquentées par les touristes. Vu le comportement de
certains, l'arrêté d'interdiction semble inévitable
cette année encore. Le débit sera tout de même
correct pour nous amuser dans les toboggans et
autres rappels. Ces derniers s’enchaînent dans une
eau de couleur émeraude. Nous assurons le spectacle
devant les badauds étonnés de notre présence.
Après deux heures de bonheur, nous regagnons les
véhicules. Nous repartirons vers Bastia après une
petite pause burger au snack de Ponte Grosso. Encore
une belle journée de canyon....
Franck
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Samedi 4 juin 2022
Canyon, descente
Viula, Olcani
Participants
Cotation V4.A2.III
TPEC : 3h30
Photos
Peu de volontaires pour cette descente du Viula, le
canyon phare du Cap Corse. C'est pourtant la période
idéale pour le descendre, pas trop d'eau mais
suffisamment pour l'apprécier et en plus elle est
encore limpide.
Départ du Ponte Novu vers 10h30 après partage du
matos. MP portera la C90, Franck la C50 et le vieux
JC la C20. Montée tranquille en 1h30, MP nous
présente quelques espèces végétales. Le soleil ne
tape pas trop fort mais le maquis commence à
reprendre possession du chemin, malgré le passage
récent de la meute du raid bien connu. Il a fallu
bataillé quelque peu avec bâtons et sécateur. La
descente commence après une 1/2 heure d'habillage,
MP s'aperçoit d'ailleurs que le maillon rapide de
jonction de ses longes est dévissé, faudra vérifier
les autres baudards du club ...
L'eau est comme d'hab froide, mais on s'y attend
dans ce canyon.
Les C12 et C13 se descendent sans soucis avec comme
dit plus haut un niveau d'eau sympa. La main
courante vers la C22 a été laissée en place par le
raid mais
elle n'est plus raccordée au départ du rappel,
surprenant. La corde et la sangle qui relient les 2
amarrages sont également d'un autre âge et en
mauvais état, on les enlève et on pose une nouvelle
sangle.
De nouveaux amarrages ont été posés pour la main
courante et la C50. Équipement avec rabout de la
Dyneema en corde de rappel. Le courant d'eau tire
fort sur la corde. En fait, on ne freine pas la
descente, mais il faut tirer la corde aval toute la moitié du
rappel pour pouvoir descendre. Pas de souci pour
le rappel de corde, faut bien qu'elle serve de temps
en temps cette Dyneema !
L'eau de la vasque d'arrivée est bien propre, les
mâles font le saut de 6 mètres. Attention à bien
pousser en raison de l'engravillonnement côté paroi.
Le reste de la descente se poursuit ponctuée de quelques
trempettes pour refroidir les
machines. On sent d'ailleurs un vent très chaud
venant du littoral.
Retour au Ponte Novu après 3h30 de descente
tranquille. Pique-nique traditionnel sur le parapet
avec des bibines bien appréciées. MP nous fait
gouter son alcool de mandarines, celles cueillies
lors de la sortie du 29 janvier dernier, faut pas en
abuser avant de conduire ...
Étape mousse à Nonza et retour au local après une sympathique
sortie entre amis ;-).
JCL
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Samedi 11 juin 2022
Canyon interclubs, formation
Falaise de Tozza, Patrimonio
Participants
-
ITP :
Jean-Claude L., Franck Z.
-
ITP-Corse Canyon :
Antoine B., Nicolas M., Julien S.
-
Corse Canyon : Jérôme
A., Christelle B., Pascal B., Laurent B.,
Michaël D., Magali E., Célia G., Éric R.,
Emmanuel R., Doriane T.
-
Individuelle : Muriel
C.
Photos
Adhérent ITP depuis 2019, Julien, alias Gritou,
s'oriente vers une carrière professionnelle dans le
canyonisme. Il termine déjà sa formation de DE
canyon et doit mener à bien un projet pédagogique.
Les membres ITP et Corse Canyon serviront de cobayes
et une formation aux bases techniques de descente et
d'équipement des canyons est programmée sur un
week-end. Un après-midi sera également consacré à la
gestion d'un accident. Le niveau des candidats va de
débutant à moniteur confirmé !
C'est la falaise de Tozza qui sert de cadre pour le
menu du samedi matin :
Les initiés sont répartis en 3 groupes tournant plus
ou moins homogènes et Gritou, Anto et Pascal se
chargent des formations.
Après un sympathique pique-nique, les 3 groupes
tournent l'après-midi avec pour menu cette fois-ci :
-
La main courante rappelable
-
L'équipement d'une verticale simple
-
Le débrayage d'un équipier
Rendez-vous est pris au lendemain dans le canyon du
Cippetto pour mettre en pratique les apprentissages
du jour.
JCL
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Dimanche 12 juin 2022
Canyon interclubs, formation
Ruisseau de Cippetto / Le Golo, Volpajola
Participants
-
ITP :
Jean-Claude L., Franck Z.
-
ITP-Corse Canyon :
Antoine B., Nicolas M., Julien S.
-
Corse Canyon : Jérôme
A., Christelle B., Pascal B., Laurent B.,
Michaël D., Magali E., Célia G., Éric R.,
Emmanuel R., Doriane T.
-
Individuelle : Muriel
C.
-
PGHM Corte : Jérôme I.
Cotation V4.A2.III
TPEC : 2h30
Photos
Le dimanche matin est
consacré à la mise en application dans le canyon de
ce qui a été vu la veille. C'est donc en cette belle
journée que nous nous retrouvons sur le parking du
Cippetto RT11.
Le départ est un peu
chaotique mais la bonne humeur est de mise et c'est
bien l'essentiel. Les cordes sont dispatchées et les
groupes sont reformés. Le premier à partir est le
groupe des « Muvra » suivi des « Milanu » puis des
« Sumeru ».
Éric et Laurent partent
en tête, rejoints par Pulpi puis JCL et Franck
qui ferment la marche. La sente est assez bien tracée,
quelques bifurcations peuvent enduire en erreur tout
de même. Arrivée au départ du canyon, nous
constatons que notre formateur n'est pas avec
nous...
Pascal débarque enfin et
sera notre formateur pour la matinée, il en profite
également pour remplacer les mains courantes fixes
installées dans le canyon (NDLR : il officie en tant
que Pro dans ce canyon).
L'eau est fraîche et le
débit un peu juste. Trois rappels se succèdent, 22,
50, 10 mètres.
Chacun notre tour, nous
installons main courante, débrayables. Quelques
débrayages sont mêmes réalisés. Si au départ nous
trouvions l'eau un peu fraiche, on apprécie les
vasques de ce canyon végétal pour nous rafraîchir.
Nous mettons environs 2h30 pour venir à bout de ce
canyon.
Il fait très chaud et
nous cherchons un peu d'ombre sur les berges du golo
pour la pause méridienne. Les plus audacieux
traverseront le Golo. Les pierres étant glissantes,
Pascal nous présentera une belle figure de style et
finira dans l'eau avec ses affaires...
Mais pas le temps de
faire la sieste, l'après-midi est dédié aux
interventions de Jérôme (gendarme du PGHM), Magalie
et Gritou. Trois ateliers de 45 min sont mis en
places.
Magalie (médecin du
SAMU2B) nous présente l'accidentologie et différends
traumatismes en canyon, ainsi que l'attitude à avoir
face à un blessé. Jérôme, nous énumère le matériel
type mais non exhaustif de ce que doit contenir un
bidon étanche. Enfin Gritou nous a installé un
point-chaud fabriqué avec de la toile et suspente de
parapente puis nous prodigue quelques conseils et
astuces pour réaliser un brancard avec trois kits.
Les trois ateliers sont agrémentés par des échanges
et retour d’expériences vécus de chacun.
Nous finissons aux
alentours de 17h00. Quelques irréductibles
s’hydrateront encore un peu (et oui il fait encore
chaud) pour conclure cette belle journée et ce
week-end sympa.
Franck
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Samedi 18 juin 2022
Divers, Journées Européennes de l'Archéologie
Musée de site archéologique de
Mariana, Lucciana
Participants
-
ITP : Michèle Cl.,
Wanda C., Albert D., Dominique D., Jean-Noël D., Jean-Claude L.,
Pierre L., Noël R., Rémi R., Marie-Pierre R.,
Alexia S. B.
-
Ex ITP : Michèle Cs.,
Fanny L., Philippe S.
-
Individuel : Jean-Yves
C.
-
Invités : Clément B.,
Marie-Françoise L., Pri, Sara et Tessa L. B.
Photos
Une douzaine de topi et ex topi se sont déplacés aux
Journées Européennes de l’Archéologie (ex
Journées Nationales de l'Archéologie qui se sont
donc étendues à l'Europe). Celles-ci se
déroulaient cette année en Haute Corse à Lucciana.
Pour cette occasion des visites guidées et gratuites
du musée étaient également organisées.
Aux
traditionnels stands évoquant les différentes
facettes de l’archéologie ainsi que les us et
coutumes des époques romaine et préhistoriques, s’est ajoutée la
présentation au musée d’une partie des coffres funéraires que
nous avons découverts à Lano, accompagnée d’une des
répliques réalisées par l'association
Chalcophore
avec les outils reconstitués de l'âge du bronze.
Notre présence a été appréciée par quelques
visiteuses intéressées par notre découverte et des
contacts ont été notés pour recueillir des infos sur des cavités dans les
secteurs de Santo Pietro di Tenda et de
Pietracorbara.
Des habitantes de Murato rencontrées au Musée attendaient notre sortie
conviviale des grottes de Monte di Lucciana.
Celle-ci avait été reportée en raison du Covid, elle
pourrait être programmée cet automne.
Le documentaire de Pierre-Jean était
diffusé en boucle sur un écran. De bons souvenirs …
Le côté spectacle a été assuré par la troupe de
reconstitution historique de l'association
LEGION VIII AUGUSTA qui a proposé des
scènes d'assauts de légionnaires romains
impressionnantes !
Des éclats d'obsidienne du Monte Arci en Sardaigne
ont été récupérés sur le stand tenu par
Gaël Mayeur
forgeron-coutelier de Luri, ils agrémenteront la
vitrine du local.
En résumé, le menu proposé lors de cette édition des
JEA était encore une fois intéressant et avait de quoi
occuper toute une journée.
JCL
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Samedi 18 juin 2022
Canyon, descente
Le Macini, San-Gavino-di-Fiumorbo
Participants
Cotation V4.A2.III
La descente de la Purcaraccia était initialement
prévue et programmé par JCL. Cependant, les Journées
Européennes de l’Archéologie étaient également
programmées en Haute Corse, à Lucciana cette année,
une douzaine de Topi ont préféré s’y instruire
(ndlr : voir compte-rendu précédent).
Mais après une semaine de chaleur, trois
irréductibles canyonneurs étaient plus attirés par
la fraîcheur des rivières et de l'eau, tel le drogué
en manque de came.
Le rendez-vous, matinal, est prévu à 7h30 à Multari.
Le duo sera rejoint au point-chaud d'Alistro par
Micca pour le traditionnel café.
Arrivé au parking marquant le départ du sentier
« mare e mare centre » nous chargeons cordes et un
morceau de plastique découpé par Micca pour
annihiler le frottement de la corde sur la roche au
départ de la C30. Nous ne l’installerons pas
aujourd’hui faute de porteurs pour le perfo et
autres chevilles. Une perpendiculaire au sentier
rejoint le ruisseau en 2 min juste au-dessus de la
C30 ce qui nous permet de nous délester de la
protection encombrante. En partant tôt, nous
bénéficions d'une montée quasi à l'ombre et c'est
appréciable. Le débit est faible mais l'eau fraîche
est limpide. Quelques sauts et toboggan sont
effectués. Pour le rappel de la C30, Anto nous fait
découvrir une variante en passant par la grotte.
L'entrée est masquée par un petit rideau d'eau, la
traversée sous le bloc rocheux est plaisante à
réaliser jusqu'au bief. Nous regagnons le véhicule
aux alentours de 14h30.
Nous clôturons ce beau canyon par un traditionnel
pique-nique topinesque ...
Franck
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Dimanche 26 juin 2022
Canyon, initiation
Purcaraccia, Quenza
Participants
-
ITP :
Romain B. A., Michaël D., Jean-Noël D., Éric G.,
Jean-Claude L., Jean-Luc S., Franck Z.
-
GCC : Anna R.
-
Initiées : Muriel C.
Cotation V4.A2.II
TPEC : 3h00
Photos
Les conditions d'accès au massif de Bavella étant
incertaines pour la période estivale, une sortie "Purca"
est décidée avant d'éventuelles restrictions
arbitraires envers le milieu associatif. Sept topi
motivés sont rejoints par
une initiée récidiviste « Mumu » et
une jeune GCC dite « Paupiette ». On
n'en donnera pas l'explication pour ne pas heurter
les âmes sensibles :-).
Résumé du trajet aller : premier rendez-vous 7h30 au PN4
pour Mumu, Franck et JC, puis 8h15 à Linguizzetta
pour Micca, puis 8h40 à Aléria pour Anna et JL, ainsi
que pour JN, Éric et Romain qui ont roulé à part.
Faut covoiturer qu'ils disent, c'est pas seulement
écolo, mais c'est maintenant écono aussi. Circulation fluide dans l'ensemble sauf à
Ghisonaccia où une course pédestre a eu la
judicieuse idée d'emprunter une partie de la route
nationnale ...
C'est finalement vers 10h que nous nous garons sous
le col de Larone. Un seul véhicule de pro mais une
bonne vingtaine de « touristiques ».
La descente commence peu après midi après une marche
d'approche démarrée sur les chapeaux de roues,
calmos y'a des personnes âgées dans le groupe !
Final plus tranquille avec les habituelles
hésitations. Nous optons pour descendre directement au
début des toboggans.
C'est le début de la saison touristique, le rocher
n'a pas encore été raboté, les
algues sont encore présentes en relative abondance, ça glisse. Abondance
peut-être liée à une eau précocement plus chaude. La
C5 qui suit les premiers toboggans est ainsi équipée par précaution.
Pendant ce temps,
Mumu et JC entame l'équipement de la C45 suivante et
descendront en simple. Franck
raboutera la corde de rappel dés libérée afin de pouvoir
accélérer les passages et c'est JL qui descendra la
deuxième corde.
C'est maintenant le joli saut de 4 mètres, petite
frayeur pour Romain qui glisse au moment de prendre
son appel, pas de mal.
La C40 est équipée en version vasque suspendue,
cheminement beaucoup plus sympa. Nous
assurons encore une fois la maintenance des sangles
et changeons celle qui double le dernier relai (nous
l'avions déjà changée 2 années auparavant !).
Les
derniers toboggans sont descendus par presque tout
le monde... Anna aime les toboggans comme elle aime
les paupiettes, elle reprendra une portion de celui dit de la mort.
Retour tranquille vers les véhicules avec croisement
d'un peu plus de touristes.
Résumé de la partie canyon : 1h30 de marche
d'approche, 3h de descente, une petite heure pour le
retour, pas mal pour un groupe de 9.
Pique-nique traditionnel sous les pins peu avant le
pont de Calzatoju.
Arrêt en partant au camping U Ponte Grossu
où nous faisons un petit coucou à Audrey, ancienne
topi qui fait la saison chez le pro du canyon.
Retour vers Bastia avec les mêmes étapes qu'à
l'aller et fin d'une journée bien remplie et bien
sympathique.
JCL
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Dimanche 3 juillet
2022
Canyon, initiation
La Vacca, Quenza
Participants
-
ITP :
Romain B. A., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Marie Pierre R.
-
Initiées : Vanessa C.,
Roxane T.
Cotations : V2.A4.II
Photos
Le ciel
des associations fédérées s'est éclairci, les gros
nuages noirs qui faisaient craindre une interdiction
total d'accès au canyon de la Purcaraccia se sont
dissipés suite à la parution de l'arrêté préfectoral
2022. Les membres fédérés peuvent donc, sous
certaines conditions, continuer à pratiquer leur
passion dans ce canyon et même à y initier des
adhérents potentiels.
Il n'en demeure pas moins que le problème global de
sur-fréquentation du massif de Bavella va au delà de
cet arrêté et qu'une régulation de l'accès à ce
secteur se met en place. Interdiction de se garer en
bord de route, fermeture des parkings naturels,
ouverture de parkings payant, ce sont des solutions
classiques dans ces cas de figure. C'est ainsi que
la descente de la Vacca est programmée avant que
toutes ces mesures de régulation ne soient
entièrement mises en place.
Petit arrêt en passant devant le chemin d'accès à la
Purcaraccia, des rubalises et une chaine barrent le
passage. Une copie de l'arrêté préfectoral est
affichée ainsi qu'un panneau d'interdiction. Ce
dernier est plutôt destiné aux zestrangers, il est
écrit en anglais « NO PUBLIC ACCES -
except for socio-professionals and groups supervised
by federal instructors ». Même en anglais
les fédérés sont pris en compte.
Pour une fois la machine administrative se montre
efficace, le parking de la Vacca est fermé par de
gros rochers. Des panneaux d'interdiction de
stationner sont déjà en place le long de la route.
Néanmoins la charrue est un peu mise avant les bœufs
puisque s'il est maintenant interdit de stationner,
il n'est pas proposé de parking payant. Nous nous
garons sur un terre plein une centaine de mètres
avant le départ du chemin en espérant une période de
tolérance ... Les places sont chères, il a fallu
négocier fermement avec un couple de touristes de la
belle gique afin de pouvoir garer nos 3 véhicules,
la nature ça se partage ! Il apprendront que la
femme corse peut être une belle rose, mais que sa
tige est garnie d'épines ...
Le canyon est atteint en moins d'une heure de
marche. Nouveauté, le réseau GSM semble passer en
4G, une photo est envoyée en test sur le groupe
Spelunce, ça marche !
Une grosse 1/2 heure de préparation et nous voilà à
profiter de la fraiche eau. Fraiche mais pas froide,
comme dans la Purcaraccia la semaine précédente
l'eau est déjà bien réchauffée par le soleil.
Parcours classique, c'est Micca qui se charge de
l'équipement des cascades pour ceux qui ne veulent
pas sauter, il sera bientôt prêt pour l'initiateur.
Le passage derrière le rideau est bien apprécié,
ainsi que la grotte avec le petit circuit sous
l'eau, agrémenté par la frontale de Micca qui donne
de magnifiques effets d'éclairage. À
renouveler avec plusieurs lampes.
Pas de saut pour la C10, tout le monde profite du
beau rappel à raz de la cascade.
La fin du parcours est atteinte en moins de 3
heures. Le réseau GSM est également présent mais
seulement en 3G. Nouvelle tentative d'envoi d'une
photo, mais pas sûr que cette dernière soit partie
depuis le canyon ...
La remontée sera comme d'habitude bien raide et
chaude, sauf pour Christophe qui, uniquement par
galanterie envers la gente féminine, récupèrera
d'abord un premier kit, puis un deuxième, ces
dernières acceptant ce soulagement uniquement pour
lui faire plaisir ;-). Il faut quand même noter le
caractère particulièrement égoïste de ce dernier qui
n'a pas voulu partager ce fardeau avec les autres
mâles de la bande :-))
Retour aux véhicules, la fourrière n'est pas passée
et pas de PV sur les pare-brises !
Il faudra dorénavant gérer cette facette de
l'activité sur Bavella, ce sera forcément pénible au
début mais après résilience on y pensera
naturellement comme on pense au matos, à la météo,
aux risques incendies, aux assurances, ça fera
partie de la préparation d'une sortie.
Il n'est pas loin de 17 heures lorsque nous arrivons
près de notre lieu de pique-nique habituel. Là aussi
l'accès aux parkings est fermé par des rochers, nous
nous garons le long de la ligne jaune continue ...
Déjeuner à l'heure du gouter, au même endroit plus
ou moins aménagé que la semaine précédente. Partage
des denrées dans la bonne humeur et avec la
satisfaction d'une journée bien remplie.
Direction le sud pour Roxane, le nord pour les
autres. Circulation fluide, comme le matin.
JCL
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Dimanche 10
juillet 2022
Canyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
-
ITP :
Christophe C., Jean-Claude L.
-
Initiés : Clément B.,
Claire C., Guillaume C., Corentin M., Louise T.
Cotations : V3.A3.III
Photos
La descente de la Richiusa
le 4 juillet 2021 avait laissé un bon souvenir, nous
avions eu le canyon entièrement pour nous, pas âme
qui vive tout le long de la descente. On remet le
couvert cette année avec quelques jours d'écart et
néanmoins un peu d'espoir de tranquilité, d'autant
plus qu'une initiation familiale était programmée.
Départ du N°4 vers 7h45, trajet tranquille et
silencieux, véhicule électrique oblige. Arrivée vers
9h30, le parking est pratiquement vide, c'est bon
signe ! Préparation rapide, 9h45 c'est le départ
sous un soleil radieux et une température clémente.
Montée pépère, début de la descente vers 11h15.
Niveau d'eau déjà estival dans le canyon, le premier
saut permet de se rafraichir. Quelques touristes se
prélassent au soleil.
Le premier rappel est maintenant en vue, 3 «
canyonistes », 2 hommes et une femme, en short
et teeshirt mais sans casque s'apprêtent à descendre
sur une cordelette de 8mm en double. Pourquoi pas,
c'est comme ça que certains ont commencé le canyon
dans leur jeunesse, il y a fort longtemps dans les
années 80 ...
Refus de la dame, impossible pour elle de se pendre
sur le baudrier, elle shuntera le rappel en rive
droite.
La vasque d'arrivée permettait avant son
engravillonnement un beau saut de 6 ou 7 mètres,
impossible maintenant. Il reste l'espoir d'une
vidange par une prochaine crue. C'est une première
expérience de rappel pour certains(e), examen réussi
!
Sauts, rappels et toboggans se succèdent jusqu'à la
cascade de 12 mètres précédant l'étroiture. Le
leadeur du trio de « canyonistes » nous
informe que la dame s'est blessée dans la vasque,
une entorse du genou.
Équipement rapide de la cascade, Christophe gèrera
la descente pendant que JC ira près de la victime.
Ses coéquipiers ont tenté en vain d'appeler le 112.
La dame refuse de s'éloigner de la vasque, la
fraicheur de l'eau atténue sa douleur. JC invite le
leadeur à monter vers la crête par l'échappatoire
jusqu'à trouver du réseau. De notre côté, nous
continuerons la descente après avoir laissé une
couverture de survie en pressentant une certaine
durée avant que les secours puissent être alertés et
intervenir. L'autre coéquipier porte un teeshirt
orange, ça tombe bien, il reçoit la consigne de bien
l'agiter à la vu de l'hélico.
Les rappels suivants seront équipés en double afin
d'accélérer la descente, mais en profitant quand
même de la plus belle section de ce canyon. Le joli
saut de 4 mètres dans la grande vasque sera équipé
en rappel guidé. Le niveau d'eau est bas, pas le
moment de prendre de risque avec une glissade et une
chute sur le rebord rocheux qui est près de la
surface.
Sortie du canyon vers 14h30, le 112 est obtenu en
haut du premier ressaut de la marche de retour. Ils
ont pu être joints par le leadeur des « canyonistes », mais d'autres interventions
sont en cours et compte tenu de la blessure
relativement bégnine l'hélico sera envoyé dés que
possible.
Retour au parking, pique-nique sur place, l'hélico
passe au-dessus de nous, il est 15h35.
Retour vers Bastia dans le silence feutré de la
limousine électrique, mais un peu plus secoués ;-)
JCL
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Dimanche 17
juillet 2022
Canyon, initiation
La Richiusa, Bocognano
Participants
Cotations : V3.A3.III
Photos
Suite à notre réunion hebdomadaire du jeudi soir (où
le local était quasiment désert), très peu de
volontaires pour faire une sortie spéléo ce week-end
initialement prévue au calendrier. Nous décidons de
reproposer la Richiusa car certains n'avaient pas pu
la faire le week-end dernier.
Premier arrêt, Multari à 8h30, puis au «
Chalet » après Vivario aux alentours de 10h15.
Nous chargeons le mini bus de Franck, du moins pas
en totalité, car au moment où nous nous répartissons
les affaires dans les kits, Alex s'aperçoit qu'il a
oublié en totalité son matériel canyon dans sa
voiture. Heureusement Franck avait un casque en
plus. La montée se passe bien, les nombreuses pauses
aidant.
Nous entamons le canyon vers midi. A l'aide de 2
SARs, 2 mousquetons et 2 dégaines nous réalisons un
baudrier de fortune à ce canyoneur « égaré ».
Franck et Micca équipent, assistés de Roxane qui est
très motivée pour apprendre. Pendant ce temps Alex
évitera au maximum les rappels car le baudrier est
tout de même inconfortable. Nous rattrapons deux
équipes de pros.
Fin du canyon à 14h00. Retour tranquille au
véhicule. Puis direction, comme l'appelle Alex, la
3ème mi-temps. Nous échangeons un bon repas à la
fontaine à la sortie de Bocognano avant de rentrer.
Micca
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Samedi 23 juillet
2022
Canyon interclubs, descente
Le Bucatoghju, San
Nicolao
Participants
-
ITP :
Michaël D., Franck Z.
-
Corse Canyon :
Alexandre C., Célia et Éric R., Jean-Marcel V.
-
Mixte : Antoine B.
-
Invitée : Roxane T.
Cotations : V3.A3.II
Photos
A la suite du canyon de la Richiusa, Alex membre de
l'association Corse Canyon, invite toutes les
personnes présentes à la prochaine sortie organisée
par quelques membres de Corse Canyon.
Rendez-vous au parking de l'arrivée du canyon. On
charge tout dans le mini bus de Franck. On reprend
la route et lorsqu'on se gare, on tombe sur Éric et
sa fille qui étaient venus pour faire la partie
haute du canyon car ils n'avaient pas la possibilité
de faire une navette. Que la corse est petite de
tomber à la minute près exactement au même moment
sur quelqu'un qui part pour faire la même chose !!!
On ne dira pas de nom mais la petite montée raide a
été montée à 4 pattes par une personne qui avait
abusé de musculation la veille. On arrive au départ
aux alentours de 9h15. On s'équipe.
Les cascades s'enchainent rapidement. Le premier à
descendre en rappel part équiper la cascade
suivante. On rattrape un pro bien sympa qui nous a
proposé d'utiliser la tyrolienne qu'il avait
installée. On termine à 12h.
On se réhydrate au pont génois.
Micca
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Dimanche 24
juillet 2022
Canyon, descente
La Ruda, Corscia
Participants
-
ITP :
Romain B. A., Antoine B., Christophe C., Michaël D., Jean-Claude L., Franck Z.
Cotations : V3.A3.III
Photos
Suite au report de la visite de la grotte des Veaux
Marins une sortie aquatique est quand même
programmée lors de la réunion du jeudi soir, le
canyon de la Ruda dont la dernière descente remonte
au 14 juillet 2018.
Rendez-vous traditionnel au PN4, arrêt café à Ponte
Leccia et le minibus de Franck se gare à l'arrivée
du canyon, qui est, et ça tombe bien, le départ de
la marche d'approche ! Pas d'autre véhicule, on
devrait être tranquille.
Première surprise, le sentier de jonction vers le
sentier de la Scala di Santa Regina a été
aménagé et nettoyé. Il en est de même du chemin
menant au départ du canyon. La crainte de batailler
avec le maquis s'est dissipée et 50 mn plus tard
nous voilà au Ponte Sottano.
Préparation rapide et même s'il n'a pas fait
excessivement chaud lors de la montée il y a hâte de
faire trempette. Ceci étant, le niveau d'eau est
exceptionnellement bas et ne présage pas de bonnes
cascades arrosées.
Si l'eau des vasque est globalement claire,
certaines commencent à changer de couleur et sont
évitées dans la mesure du possible.
Pas une goutte d'eau dans la cascade de 17 m qui
aurait dû être le clou de la descente (voir la
comparaison entre juillet 2018 et ce jour dans
l'album photos ...). Anto y fait une démo d'une
technique de réchappe permettant de palier à une
corde trop courte pour le rappel.
Autre particularité de ce canyon, le saut du
Ponte d'Accia. Connu pour être de 11 mètres, il
ne sera pas reconnu ce jour puisqu'après une mesure
précise à la corde il ne fait que 8 m ! Un mythe
tombe. Le niveau d'étiage n'incite pas à faire le
grand saut et seuls Anto et Christophe se lancent
dans la petite cible (sauter parallèlement à la
rivière et pas perpendiculairement au pont ;-)
L'option de continuer par la rivière pour rejoindre
la route permet de profiter de quelques vasques
supplémentaires et du passage sous blocs,
malheureusement pas arrosé ce jour.
Durée de la descente 3h30.
Le pique-nique se fera à l'ombre à la Fontana di
a Vignenti. Fin des agapes, coups de klaxon,
voilà Émilie en famille et en route pour Ile Rousse
qui s'arrête pour un coucou amical.
Retour vers Bastia plus ou moins endormis avec au
passage la désolante vue sur le feu qui sévit sur
les hauteurs de Castellu-di-Rustinu.
JCL
|
Dimanche 31
juillet 2022
Canyon, descente
La Bravona, Pianello
Participants
Cotations : V3.A3.III
Photos
La Bravona, petit canyon de Castagniccia où l'eau
est toujours présente, même en période estival.
C'est pour ainsi dire le jardin de Micca où
d'ailleurs nous
nous retrouvons pour un petit café.
La fraicheur matinale est bien présente aux
alentours de Campi, le thermomètre affiche 21°.
L'option prévue pour la sortie du canyon est
d'éviter la remontée éprouvante par le maquis et de
continuer dans la rivière sur 600 mètres pour
remonter vers le hameau de Pianelluccio par un
chemin de randonnée. Cette option nécessite une
navette, le véhicule de Micca est laissé sur un
parking au débouché du chemin.
Départ de la marche d'approche vers 9h40, un 1/4
d'heure plus tard nous voilà en haut de la première
cascade de 25 mètres. Celle-ci tombe dans une grande
piscine naturelle où se rafraichissent déjà un
groupe de baigneurs.
Changement traditionnel de la sangle d'amarrage et
c'est parti, il est 10h15. L'eau n'est pas glacée,
elle est juste bien fraiche.
Micca se charge des équipements sous l'œil vigilent
d'Anto. Les sympathiques rappels de ce canyon se
succèdent, entrecoupés par quelques bains aussi
nécessaires que rafraichissants. C'est ainsi que
nous arrivons au pied de la C17 finale. C'est de là
que s'effectue la traditionnelle remontée par le
maquis, et vu l'option choisie c'est de là qu'on
continuera par la rivière. C'est donc de là que
commence un itinéraire inconnu pour nous et c'est
aussi à partir de là que la rivière change d'aspect.
Un dépôt blanchâtre apparait sur les rochers qui
émergent de l'eau. Sous l'eau c'est pire, une couche
de matière brunâtre et filamenteuse laisse à penser
que la rivière semble
polluée à partir de cet endroit. Cette « pollution »
pourrait provenir de l'affluent Nespoli, qui coule
encore contrairement à ce qu'on avait imaginé.
Pauvres baigneurs qui pensent profiter d'une eau
claire et limpide en aval de la confluence !
Les piliers de l'ancienne passerelle sont atteints
au bout d'une heure de marche sur des rochers
savonnettes. C'est de là que s'effectue la montée
vers le village. C'est un large chemin de rando,
bien tracé et repéré par des marques jaunes. Il
s'élève sur la pente raide par plusieurs lacets et
les 188 mètres de dénivelé sont avalés en une demi-heure.
L'approche du hameau est moins réjouissante, divers
détritus témoignent du retour à la civilisation.
Une belle fontaine-lavoir où l'eau coule en
abondance nous permet une petite rincette.
Le pique-nique se prendra à l'ombre de Notre-Dame
des Grâces, lieu de pèlerinage postcanyon
traditionnel maintenant.
JCL
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Vendredi 5 au lundi 8 aout 2022
Spéléo et travaux
Buga di a Cutina et
casetta, Ghisoni
Participants
-
ITP :
Antoine B. (1), Wanda C. (2), Dominique D. (3), Jean-Noël D. (1), Michaël D.
(2), Éric G. (1), Jean-Claude L. (1), Noël R.
(3), Alexia S. B. (3), Franck Z. (1)
-
Invités : Alexandre C.
(1), Raymond C. (2), Amélie D. (1)
(1) : samedi, dimanche
(2) : vendredi, samedi, dimanche
(3) : vendredi, samedi, dimanche, lundi
TPST : 4h30
Photos
Les topi en estive
Ce weekend à Ghisoni avait été programmé suite à la
prise de contact d'un couple de spéléos américains,
de passage en Corse, et qui souhaitaient également
en découvrir les dessous. L'idée était de faire
d'une pierre 2 coups, faire découvrir LE trou corse,
et en profiter pour restaurer la cheminée et finir
la fixation de la couverture de la casetta. Mais
plus aucune nouvelle malgré les relances, c'est ce
qu'on pourrait appeler un american rabbit !
Une partie des topi est sur place dés le vendredi
pour préparer la casetta, l'emplacement des tentes
et le chantier cheminée. La remise en service de
l'alimentation en eau pose problème, elle
fonctionnera par intermittence tout le week-end
malgré plusieurs tentatives de réparation. Le
remplacement du tuyau d'arrosage par un PEHD de plus
gros diamètre va devenir une nécessité ...
Jeudi
Rendez-vous à Leroy Merlin pour Jean-Claude, Dumè,
Éric, Micca et Alex, qui faisait déjà des achats sur
Bastia et qui était en camion. Après nos achats,
nous nous retrouvons tous au local, on a encore du
boulot, il faut encore tout préparer : le matériel
pour l'aménagement de la casetta et l'équipement
pour la cavité. Les 4x4 seront bien chargés pour
l'expédition Ghisoni.
Vendredi
Dumè, Micca et Raymond se sont donnés rendez-vous à
8h30 à boulangerie d'Alistro. Finalement ils
arriveront plus tôt et démarreront à 8h15. Arrivée
au départ de la piste aux environs de 9h10. Belle
surprise, elle sera faite quasiment tout d'un trait,
il n'y aura pas beaucoup de branches à évacuer sur
le chemin. Nous voilà au parking, il est 10h10. On
commence par transporter une partie des briques à la
casetta, et nous nous dirigeons immédiatement vers
le ruisseau car sans eau nous devrions mettre un
terme au week-end bricolage. En quelques minutes,
après avoir les mains bien gelées, le captage est
nettoyé et l'eau se remet à couler. Hourra ! Un
message est vite envoyé pour prévenir les autres.
Dans l'après-midi Micca et Dumè démontent la
cheminée. En fin d'après-midi Nono, Alexia et Wanda
les rejoignent. Durant la nuit un renard a tourné
autour de la casetta et s'est même frotté aux
tentes.
Samedi
« Il faudrait 6 briques de 40 x 20 x 5 !
». Ce message arrivé en fin d'après-midi
du vendredi n'a pu être satisfait, on verra donc sur
la route. Arrêt à une briconnerie d'Alistro, juste
avant l'ouverture. On patiente une vingtaine de
minutes, 3 véhicules se garent et 3 employés en
sortent, le compte y est. L'accueil par ce qui
semble être un chef fait du bien en cette période de
grosse chaleur, ça rafraichit ! Un employé nous
donne quand même l'information essentielle, ils n'en
ont pas.
Arrêt traditionnel au bar-boulangerie d'Aléria pour
le café. C'est bizarre cette sensation d'être
transparent. Malgré plusieurs regards dans notre
direction aucune attention à notre présence. Nous
nous levons au bout d'un quart d'heure d'attente,
direction le bar du croisement où nous sommes
rapidement servis et avec le sourire. Ça
tient à pas grand chose la réputation d'un commerce
!
Route de Maison Pieraggi, « Tient, si on
appelait le Bigmat de Ghiso ? ». Bingo,
ils en ont (des briques) ! On n'est pas à un détour
de 20 km près. Accueil qu'on peut qualifier de
normal, les briques sont rapidement chargées dans le Def
et nous voilà enfin en direction de la casetta.
Nouveau message « Il faudrait 4 sacs de
mortier et de béton en plus ! ». C'est
bizarre, d'un coup il fait terriblement chaud dans ce Def,
pourtant il n'y a pas de chauffage. La demande
est finalement transmise à JN qui se trouve plus en amont
sur la route, il les prendra à Moriani.
Voilà ENFIN la casetta !
Pendant que les cheministes cheminent, les
toitistes toitent. Lors du remplacement de la
charpente et la pose des bandes de caoutchouc de
couverture il avait manqué des vis de fixation pour
ces dernières. Cette fois-ci, armés d'une boite
de 500 vis terrasse inox tête fraisée, nous
complétons la fixation des bandes. Plus d'une
centaine sont posées, ça ne devrait plus bouger,
poil au nez !
Sur ce toit se prélassent au soleil quelques poches
de douches solaires, un coin douche est créé à
l'aplomb côté rivière, il était auparavant à côté du
chenil.
Les tôles ondulées transparentes de l'avancée sont
également déposées et retournées afin de positionner
les trous de fixation en haut des ondulations. Il
pleuvra moins dessous !
Repas avec les restes de la veille (bonnes
lentilles) et quelques grillades.
Pendant que les cheministes continuent à cheminer,
un quatuor se décide à faire quelques exercices de
musculation des bras. Le parking des châtaigniers
étant un peu embouteillé, un nouveau emplacement est
dégagé après tronçonnage de quelques branches. Le
Def vient à la rescousse pour arracher une grosse
branche de châtaignier prête à tomber et un sapin.
Entre 3 et 4 véhicules pourront ainsi s'y garer. Ça
tombe bien puisque Micca doit descendre récupérer
Alex dont la moto fait un refus pour continuer la
montée.
La piste est également râtelée sur 150 mètres.
Au menu du soir diverses charcutailles, grillades et
salade de patates !
Deux renards sont aux aguets dans la nuit, ils
attendent les restes. Chacun retrouve sa couche, qui
dans la casetta, qui sous tente, Alex à la belle
étoile et JC dans le Def.
Dimanche
Pendant que les cheministes cheminent encore, les
trouistes montent au trou. On n'a pas apporter tout
le matos pour rien !
Après discussion c'est finalement JC qui équipera
jusqu'au musée, pour gagner du temps...
Atterrissage sur la première margelle, gros purgage.
Certains doivent s'amuser à jeter des cailloux dans
le trou, on peut le comprendre, c'est tentant quand on
voit une ouverture comme ça. Tient, un mousqueton !
Hibou !, non, Chouette !, c'est celui qui manquait
après la dernière visite en mai 2021 !
Arrivée sur la deuxième margelle, pose des
mousquetons. Tient, un kit qui se fait la malle,
quelle idée ! Un mousqueton de retrouvé, une
quinzaine de perdus ! Un geste malheureux et la
longe du kit a lâchement lâché son mousqueton. JC en est
quitte pour équiper le reste du puits d'entrée avec
ce qu'il a pu récupérer en mousquetons et
plaquettes (ça sert d'en avoir toujours sur soi...). Le kit
épris de liberté s'est arrêté après
l'étroiture sur le plan incliné pierreux. Remontée, puis fin de l'équipement pour
JC sans autre mésaventure. On peut pas dire que
perdre sa bouteille dans un trou du musée en soit
une...
Franck prend la relève. Équipement sans souci, à un
amarrage prés, celui qui débute la vire
intermédiaire et qui est équipé. Pas grave mais le
mousqueton manquera pour la suite. Franck sera ravitaillé en vol, plus 2
autres mouskifs pour équiper les nouveaux spits
plantés. Il faut maintenant 11 amarrages dont 8 avec
plaquettes depuis les 2 en plafond pour tout
équiper.
Visite rapide de ce fond, c'est une première pour
Wanda, Éric et Micca. Photos souvenirs et
remontée. Franck commence, suivi par Wanda, Alexia,
Éric et ?
« Tu déséquipes ? »
« A choisir je préfère récupérer le kit au
musée et
le remonter »
JC fera donc la voiture balai. Arrivée au musée sans
perte de matos, bizarre.
On reste dans le même ordre jusqu'à la sortie mais
ça ne va quand même pas finir aussi
tranquillement ?
JC est à la margelle
maudite, il enkite le mou de corde, fait un peu de
ménage dans son matos qu'il croit avoir accroché
au kit, ce dernier bascule et ... Eh oui, le
matos non accroché se fait lui aussi la malle et
part visiter le fond du puits d'entrée.
Rééquiper
et redescendre ? Là-haut le tonnerre gronde et
résonne dans le puits d'entrée, Franck et Micca
attendent sous l'averse. Le matos patientera et ce
sera l'occasion d'y descendre la prochaine fois et
faire découvrir le réseau des Bosons à ceux qui ne
connaissent pas cette partie de la cavité.
Retour à la casetta, les cheministes cheminent
toujours mais ça prend de la gueule. La hotte est
crépie au mortier, la chauve-souris en métal découpé
a retrouvé sa place et les poutres du linteau sont
en cours de pose. Côté toit la calandrite est posée
autour du conduit de sortie. Il ne reste plus qu'à
essayer la cheminée...
Pas de vrai repas, c'est plutôt plusieurs apéros qui
se succèdent avec au final le cuissot de marcassin
apporté par Alex, il sera découpé et grillé.
Le séjour alpestre prend fin pour presque tous,
Alexia, Nono et Dumè descendront le lundi.
JCL, Micca
|
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I Topi Pinnuti - Bât. A8 - Les Logis de Montesoro -
20600 BASTIA
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Spéléologie sous le N° V20-005-000
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